CHRONIQUES D'ALBUMS




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BLOODY ALCHEMY
Kingdom Of Hatred [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 32.23 - Style : DeathMetal/Core
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : https://www.facebook.com/bloodyalchemy/ https://bloodyalchemy.bandcamp.com/
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 07 novembre 2017 - Chroniqueur : NegativeHate
 

A désormais vingt années, je m’engage chaque jour un peu plus dans un avenir plus ou moins certains. Je vois les gens vieillir, les footballeurs qui me foutaient des frissons il y a dix ans prendre leur retraite, les groupes splitter… Et maintenant, les générations post-1997 commencent à se faire entendre. La relève commence à imposer ses codes, ses points de vue, la création et la réinvention découlant de leurs expériences aboutissent à de nouvelles choses, tantôt déjà-vu, tantôt d’une originalité à noter.
BLOODY ALCHEMY a tout à fait sa place dans cette relève. En effet, les membres du quartet, âgés de 16 à 19 ans, peuvent facilement être considérés comme des membres de la Jeune Garde du Metal Français. Après un EP quatre titres sorti l’année dernière, les Chartrains reviennent donc avec un premier album nommé « Kingdom Of Hatred » contenant trois des quatre titres de l’EP précédemment paru. Une autre surprise se terre dans l’album : le guest de Julien Truchan, officiant dans Benighted en tant que chanteur. Un programme alléchant !

Tout d’abord, il faut savoir que cet album est une autoproduction. Alors oui, aujourd’hui ce terme est plutôt à prendre avec des pincettes au vue des différentes interprétations qu’il engendre. Une autoprod’ peut tout aussi bien sonner pro que je-m’en-foutiste. Pour BLOODY ALCHEMY, leur rendu est vraiment proche du professionnalisme. Il y a peut-être un léger problème au niveau du mastering, le son sortant étant étonnement fort, mais excepté ceci tout baigne.
Musicalement parlant, qu’est-ce que cela vaut ? La musique de BA oscille beaucoup entre Metalcore et Deathcore, un Metalcore qui me rappelle un groupe bien particulier puisqu’il s’agit de Bullet For My Valentine. On retrouve à peu près les mêmes techniques propres à la bande à Matthew Tuck que sont les riffs alternants entre palm muting et notes syncopées, les intervalles à tenir pour harmoniser les guitares, etc. Ces éléments sont écoutables surtout sur « The Storm », les autres morceaux s’inscrivant dans quelque chose de plus lourd, plus Death que Metal. Mais là encore, quelques exceptions seront à relever, le groupe s’autorisant des libertés sur certaines rythmiques et ce jusqu’à sonner Pop quelque fois.
Le featuring de Julien sur « A World In Agony » apporte quelque chose au morceau, le faisant parfois flirter avec un Grind modernisé. Mais surtout, et c’est là qu’est le point faible de l’album entier, le chant en général n’est vraiment pas assez représenté. On se retrouve alors souvent avec des trous instrumentaux traînant sur la longueur avec des riffs qui pourraient plus que bien accueillir du chant saturé. Pour continuer dans les riffs, ces derniers deviennent au bout d’un moment presque redondants, ils sont clichés mais tout de même bien opérés, ce qui peut contrebalancer.
Les titres provenant de leur premier EP, disséminés tout au long de l’écoute, ne sont pas différentiables des autres. Les nouvelles versions s’ancrent bien dans l’album, sans aucune démarcation, il y a l’air d’avoir eu un vrai travail pour les faire rentrer pleinement dans le contexte et ne pas les faire uniquement figurer en bonus-tracks comme beaucoup de groupes le font. Et ça, c’est agréable !

Que penser de ce « Kingdom Of Hatred » ?
Eh bien, c’est mi-figue mi-raisin. Autant l’album est bon pour leur jeune âge et sont allés plus loin que beaucoup de monde en nous proposant « Kingdom Of Hatred », autant il y a des imperfections à corriger qui peuvent brouiller l’écoute. De plus, entre l’EP et l’album, il n’y a eu que peu de changements d’un point de vue compositionnel, peu de gain de maturité. Bien sûr, il n’est passé qu’un an et quelque entre les deux, mais la diversité rythmique de l’album laisse présager quelque chose de bien meilleur s’ils arrivent vraiment à grandir musicalement parlant.
C’est bancal, mais on ne peut pas nier le talent de ces quatre garçons que l’on retrouvera très vite, je l’espère !








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