Est-il utile de présenter les Galatic Cowboys, formation issue des Etats-Unis ayant vu le jour en 1989 ? Ils reviennent après 17 années de silence...

Pour débuter ce septième ouvrage, nommé "Long Way Back To The Moon" des Texans existant depuis près de trente ans, "In The Clouds" nous fait craindre le pire par son ambiance poussive et pompeuse renforcées par sa durée proche des sept minutes, par sa ligne musicale inspirée du milieu Surf Music.
Le titre a beau avoir une rythmique soutenue, il peine à décoller. La grâce arrive avec une succession de titres percutants, rentre-dedans, plus directs. Le chant est clair et à la fois rugueux épaulé par des chœurs typés pop rock anglais, proche des Beatles.
Comme un album vinyle, doté d'un recto / verso, "Drama" reprend la tendance, la conduite d'ouverture faite par le premier titre. Cet esprit est renforcé et complété par une composition plus modérée "Amisarewas". C'est avec hâte que nous attendons la reprise des rythmes punchy, des riffs saccadés, des ambiances dynamiques.
Les musiciens prolongent cette atmosphère jusqu'à la fin de l'album, concluant par "Say Goodbye To Utopia" résumant toute la panoplie musicale que la formation regroupe, à savoir des guitares musclées, thrashy, des mélodies entraînantes, des chœurs fédérateurs.
La production maintient l'esprit engagé, livrant une atmosphère rock 70's et rock de plage, légèrement sombre et profonde.
Cet identité poussée à l'extrême, ces attirances vers The Beach Boys apportent une originalité, un souffle différent qui ne sont plus à présenter tant Galatic Cowboys en a fait sa marque de fabrique.

Si le thrash metal vous inspire, essayez de l'écouter avec un album des Beatles. Ce mixage étonnant résume tout l'univers de "Long Way Back To The Moon" mais surtout celui du groupe. Une expérience stellaire à oser.