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UNREAL OVERFLOWS Latent [ 2018 ] |
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CD Album - Durée : 42.00 - Style : Death/prog | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 06 mars 2018 - Chroniqueur : furia | |
UNREAL OVERFLOWs Avec ce froid qui a décidé de ne pas nous quitter, je vous emmène avec moi chercher un peu de soleil en Espagne, à la découverte (ou pas) d’un duo de musiciens qui se sont regroupés sous le nom de « UNREAL OVERFLOWS ». Formée en 2001, la formation a sorti son troisième album, après l’excellent « False Welfare » sorti en 2012 ils reviennent en 2018 nous proposer leur maîtrise du death metal avec « Latent ». Le duo est composé de Diégo Bea Besada qui s’occupe de la guitare et la plus grosse partie du travail sera pris en main par Zoilo Santiago Loira qui se charge des parties chant, guitare, basse, batterie. Vu le nom du groupe qui fait référence à une démo d’Aborted datant de 2012 on ne peut que s’attendre un style qui débouche les conduits auditifs, et en effet depuis 2001 « Unreal Overflows » nous a habitué à fournir un death metal à la limite du death progressif de qualité. Cet opus ne déroge pas à la règle, composé de neuf titres d’une intensité extrême, basé sur une rythmique des plus solides. « Latent » reste d’une qualité qui a fait la renommée du groupe. Un style, et surtout une voix, cette dernière très ressemblante a celle du fondateur de l’emblématique groupe qui initiera le genre, je veux parler du chanteur de « Chuck Schuldiner » et de la formation « DEATH ». Techniquement ils ont tous les acquis pour produire ce genre de CD où la qualité au niveau instrumental est à la hauteur, ça joue vite et bien, aucune minute de repos, en même temps quand on écoute du death faudrait pas s’attendre à préserver sa nuque. Leurs riffs s’imprègnent en toi pendant la durée de tout le CD c'est-à-dire environ trente-six minutes. La galette défile à toute vitesse tellement tu t’en prends plein la poire, ton cerveau est tellement en morceaux que ça ressemble à de la purée, tes cervicales on prit un sérieux coup dans la tronche également. Leur musique ne révolutionne pas le genre c’est du déjà vu mais ça a le mérite d’être bien fait et je ne vois pas comment ne pas remuer sur leur musique, c’est propre et surtout addictif. Une chose est sûre à l’écoute ce dernier opus des Espagnols vous n’en sortirez pas indemne. Signée chez Great Dane Records label français (oui messieurs vous rêvez pas), la production à la rigueur que se doit d’avoir le death, tout doit être parfait et équitable, tel est le cas pour « Latent ». Sortie en format digipack vous ne pourrez pas vous trompez, la pochette estampillée d’un cerveau, comme pour laisser présager du sort qui vous attend et surtout celui de votre cervelle à l’écoute du CD. | |
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