Dans la famille « groupes à chanteuse », je demande Atargatis. Encore un? et bien oui, en effet, les allemands n’échappent pas à la vague actuelle et nous présentent un groupe dont les compositions s’axent principalement sur la performance vocale de leur chanteuse, Stéphanie Luzie, au registre lyrique plafonnant dans l’aigu.

Pour le reste, le tempo varie selon les titres, des accélérations typiquement heavy symphonique aux rythmiques pesantes très doom, le tout dans une ambiance toujours saccadée et progressive, même sur les morceaux plus lents. L’utilisation de violons et de synthé/piano vient relever et adoucir une ambiance, certes différente à chaque morceau (symphonique, pesante ou mélodique), mais qui se révèle dans l’ensemble musical plutôt lourde. Bon soyons honnête, le chant lyrique qui varie de aigu à aigu devient vite entêtant, dans le mauvais sens du terme, et l’atmosphère qui se dégage lors des titres plus doux est nettement plus appréciable (notamment sur la numéro 4 : Thy Crystallic Ascension, où on croit même apercevoir au loin On Thorns I lay…).
Les brèves apparitions de voix douces parlées et d’un chant masculin façon vieux thrash viennent compléter ce melting-pot musical, ouf, décidemment très complexe ! trop complexe peut-être ? au détriment de l’aspect mélodique qui, pourtant bien présent à certains moments, montre qu’Atargatis a toutes les clés en main pour produire une musique bien plus harmonieuse.