CHRONIQUES D'ALBUMS




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VELD
S.i.n. [ 2018 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 45 - Style : Blackened Death Metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.listenable.net/
Contact groupe : https://www.facebook.com/veldmetal https://listenable-records.bandcamp.com/album/s-i-n
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 26 mai 2018 - Chroniqueur : Eniok
 

Veld, voilà un groupe dont je n'avais jamais entendu parler alors qu'il serait un groupe assez important dans la scène death polonaise aux côtés de Hate, Vader ou encore Behemoth.
Le groupe s'est formé en 1995 et a sorti entre 2002 et 2015 4 albums. Et c'est avec leur récente signature chez Listenable Records que Veld sort cette année S.I.N. Qui signifie « Spawned In Nothingness ».
Oui, on ne tape pas dans la grande originalité, c'est du death blasphématoire. L'artwork, bien que sympathique, fait quand même vu et revu (à noter que l'édition vinyle a une cover différente et je la trouve bien plus classe).
J'avoue que quand je vois death polonais anti-chrétien, je m'attends toujours à la même recette. Et on va pas épiloguer la dessus, Veld, c'est complètement ce cliché. Prod ultra lourde, ultra propre. Le chant est typique du death « blackened » tantôt growlé tantôt screamé et sous mixé par rapport aux instru. Mais justement, pour les instru, je suis plutôt convaincu par les compositions. On a certains samples symphoniques qui rappellent Septicflesh par moment surtout quand on retrouve ce tempo martial qui dévaste tout. Une espèce de mid-tempo très lourd qui, même si au début se révèle efficace, devient un peu lassante au bout d'un moment. Malgré la production, je trouve que les blasts manquent un peu d'intensité. Et c'est pourquoi je préfère les passages vraiment très violents bien que pas forcément très rapides comme sur l'excellent « Everlasting Hate » (oui les titres font très clichés).
Pour rester dans les clichés, l'album ne dure pas plus de 45 minutes et pile au milieu, il y a une interlude de 2 minutes pour éviter que la musique soit indigeste. Pour le coup, je crois que j'aurais aimé ne pas sortir de cette ambiance pesante quitte à enlever un autre morceau. Car l'album est quand même « long » dans le sens où tous les morceaux durent entre 4 minutes 30 et 5 minutes, ça devient vite redondant. L'écouter une fois de temps en temps ça fait pas de mal, mais l'écouter plusieurs fois d'affilée c'est un peu plus éprouvant.

Mais ne soyons pas trop dur ça reste un album sympa à écouter, juste que je vais pas pouvoir le considérer comme mon album de l'année.








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