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PRUNGK A New Beginning [ 2018 ] |
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CD Album - Durée : 32.53 - Style : Punk | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 06 octobre 2018 - Chroniqueur : Chart | |
PRUNGK se forme en 2017 du côté de la Lorraine sous l'impulsion de PK que l'on a pu croiser au sein de CHARNIER et MAUSER FUCKERS. Il est rejoint par le batteur de MAUSER FUCKERS et très vite par Yvon et Alan à la basse et à la guitare. Ils se lancent rapidement dans de nouvelles compositions afin de donner à PRUNGK son identité musicale. C'est sous le signe du rock et du punk que le quatuor se place avec aujourd'hui un premier album « A New Beginning ». Au risque de me répéter, quel que soit le style, je pense que la production est devenue aujourd'hui la première chose dont un groupe doit se préoccuper. La concurrence est rude dans un monde entièrement connecté. La qualité doit être à tous les étages et la production est la première chose que l'on remarque, avant la qualité des compositions. Pour un premier album, il vaut mieux taper fort afin d'avoir une chance pour la suite. Et de ce côté là, dommage que PRUNGK sonne encore un peu trop garage. Il s'agit certes d'une auto production mais on a vraiment l'impression d'un enregistrement live durant une répétition. Dommage, la puissance n'est pas au rendez-vous de ce côté là. Le style de PRUNGK est résolument tourné vers le gros rock et ce ne sont pas cette dizaine de morceaux qui montrera le contraire. On attaque avec « Faith », un morceau simple et efficace qui pose directement les bases du style. On retrouve l'énergie ancienne du punk venu tout droit des années 70. Il y a peut-être cette voix un peu plus influencée par des choses plus récentes qui nous rappelle que ce groupe est bien de notre époque. « A New Beginning » lui fait suite avec la même énergie rythmique avec toutefois une touche un peu plus boogie, notamment par ses breaks basse. « Zombies Headshot » est pour le moins basique mais totalement ancré dans le propos général du groupe. Encore une fois, dommage pour cette production car la guitare manque cruellement de profondeur et d'ampleur. On poursuit avec « Auto Génocide » et un peu plus de lourdeur avec « My Coffee Wants Me Dead ». « Nouveaux Maîtres » se fait plus long avec plus de 5 minutes de musique. La batterie est malheureusement un peu trop en retrait et il faut tendre l'oreille pour en saisir les nuances. Il y a toutefois des tentatives musicales intéressantes, notamment avec l'incorporation de parties ska. Ce n'est certes pas nouveau dans ce style de musique mais toujours rafraîchissant. « Fucking Bastards » contient lui aussi quelques tentatives intéressantes sur ses couplets et pas mal de furie dans ses refrains. « Indécence des Sens » mélange parties rapides et parties aérées. On frôle le black metal façon tout début de MAYHEM vers la fin du titre. On conclue enfin avec « Insomnie », un titre rapide et chaotique dont le texte est bien senti. Qui n'a jamais connu l'insomnie pourrait passer à côté de ce morceau. PRUNGK a certes de bonnes idées mais nous livre quelque chose qui ressemble plus à une démo qu'à un véritable album. Il faut dans tous les cas prendre le taureau par les cornes à un moment donné, s'enregistrer et voir ce que ça donne. Par contre, je ne suis pas sûr qu'il faille présenter systématiquement son travail au public. Affaire à suivre avec les prochaines sorties de ce groupe... | |
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