Avec REDSHIFT, ce n’est pas le tango de Massy… en région parisienne, mais le bon vieux hard-rock des familles qui nous interpelle. Bon, vous allez me dire, des groupes de ce genre il y en a à la pelle. Ok mais là on a entre les mains une pochette de CD qui attire notre attention, et d’une !

En ce qui concerne le contenu de ce premier album des « parigots » c’est une autre histoire. Alors on ne va pas dire, après plusieurs écoutes des 13 titres que c’est l’album de l’année dans le style, si style il y a bien entendu.
Redshift possède un bon potentiel avouons-le. Au niveau des guitares ça le fait bien comme il faut, au niveau de la basse un peu moins. Les compositions sont intéressantes et variées faisant ressortir de influences 70’s, 80’s pour flirter avec le 90’s. Et la voix me direz-vous ? Et bien la voix principale hors duos gagnerait à être un peu plus « rugueuse», ce qui fait le charme de tout bon hard-rock qui se respecte. Pour ma part, et à titre d’exemple, j’ai toujours préféré le timbre de voix de John Corabi à celui de Vince Neil au sein de Mötley Crüe.
Bien, je ne vais pas critiquer ce premier enregistrement sans arrêt. J’attends tout simplement une suite un peu plus « musclée » et je sais, je me doute que ce quintette qui débute dans le gros rock n’roll a de la ressource, ça joue bien, une certaine énergie se retrouve en filigrane, alors pourquoi pas !
Pour l’instant ce premier enregistrement a le mérite de vous faire connaitre les gars, alors tournez, tournez, prenez un peu plus de « bouteille » et on se retrouve bientôt pour de nouvelles aventures musicales.