CHRONIQUES D'ALBUMS




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DEREK SMALLS
Smalls Change (Meditations Upon Ageing) [ 2018 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 59.01 - Style : Heavy Rock
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : https://www.bmg.com
Contact groupe : http://dereksmallsmusic.com http://
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 09 novembre 2018 - Chroniqueur : Chart
 

Il est parfois compliqué de suivre un groupe dans son évolution et son histoire mais lorsque la fiction vient prendre vie dans la réalité, cela se transforme en véritable casse tête. Reprenons à la base. Peut-être, voire certainement, vous avez entendu parler ou tout simplement regardé un nombre incalculable de fois, le film « The Spinal Tap » sorti en 1984 et réalisé par Rob REINER. Il s'agissait d'un vrai faux documentaire retraçant l'histoire d'un groupe de rock fictif, SPINAL TAP. Le groupe, sous la pression des fans a fini par sortir une trilogie d'album entre 1984 et 2009 et même donné quelques concerts. Nous sommes en 2018 et Derek SMALLS fait son retour en solo. Le bassiste chanteur moustachu a pris de l'âge mais n'a rien perdu de son style avec ce nouvel album « Smalls Change (Meditations Upon Ageing)».

Bon, derrière le personnage de fiction se cache un artiste bien réel, Harry SHEARER. Il est notamment connu pour ses talents d'acteur mais aussi de doublure voix dans la série LES SIMPSONS, de réalisateur, producteur et enfin de musicien. C'est bien à lui que l'on doit la composition de cet album mais aussi le chant et la basse. Qui a dit que si c'était trop fort c'est que tu étais trop vieux ? A 74 ans, SHEARER utilise son alter ego Derek SMALLS pour envoyer du gros rock bien produit et bien puissant.

Le style de ces compositions est clairement marqué par les années 70/80 et le hard rock. «Rock And Roll Transplant » ouvre ce disque avec puissance. Il y a toutefois une chose qui me gêne. Je me doute bien que les textes sont un concentré de blagues et racontent sûrement l'histoire d'une rockstar vieillissante qui n'a certainement pas fait le deuil de sa jeunesse et de ses soirée endiablées. Malheureusement, nous allons devoir occulter toute cette partie pour cause de non compréhension. Vous allez devoir vous armer d'un dictionnaire français anglais ou d'un bon site internet pour vous plonger dans la traduction de ces textes. Nous nous contenterons donc d'une simple chronique musicale. Ce que l'on entend sur « Butt Call » est franchement pas mal avec des soli bien sentis signés Phil X. Séquence émotion avec « Smalls Change » et ses orchestrations signées The Hungrian Studio Orchestra. Forcément, quand on va chercher des talents, ceux-ci font leur boulot de la meilleure façon qui soit. Il y a quelque chose « My Way » de SINATRA dans ce morceau. C'était sans aucun doute le but de l'artiste en revisitant certains classiques incontournables et en leur conférant un aspect tragi-comique. On relève quelques expérimentations musicales intéressantes avec « Memo To Willie » prolongées avec le plus funky « I Don't Get Old ». On remarque aussi la présence d'un RED HOT CHILI PEPPERS en la personne du batteur Chad SMITH. Nous revenons plus loin au rock n' roll façon piano bar avec « Gimme Some (More) Money » avant de côtoyer l'indus avec « MRI ». C'est plutôt inattendu et très bien maîtrisé. On note aussi la présence de Dweezil ZAPPA à la guitare. Inutile de vous rappeler de prêter une attention particulière au solo impressionnant que nous a pondu le guitariste. On poursuit avec un morceau purement orchestral, « Hell Toupee ». C'est forcément cinématographique. Je veux dire par là que si je devais faire une comparaison, j'irais chercher du côté de la bande originale de « L’étrange Noël de Mr Jack » et cela n'a rien de surprenant avec ce type d'artiste très ancré dans le cinéma et l'image. Mais le rock n'est jamais loin, le glam non plus avec « Gummin' The Gash » avec là encore une très grosse pointure à la guitare en la personne de Steve VAI. On conclue après « She Puts The Bitch In Obituary » avec « When Men Did Rock ». C'est à Joe SATRIANI que revient l'honneur de conclure avec pour introduire un solo de basse intéressant et forcément un morceau très bien construit sur plus de 9 minutes de virtuosités.

DEREK SMALLS nous livre un album réussi mais je pense plutôt réservé à un public déjà fan de SPINAL TAP ou totalement bilingue. En tout cas, il y a suffisamment à écouter sur ce disque.








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