Les Norvegiens reviennent avec un court Ep de deux titres seulement, court certes mais intense. Dodskamp a été demandé lors d’une visite au musée de Munch Museum, d’interpréter dans différents styles de musique les œuvres du peintre Edvard Munch. Pour notre style préféré ici c’est 1349 qui s’en occupe tout au long de ces 12 minutes que forment les deux pistes.

« Dodskamp » le titre éponyme commence avec quelques accords et un pattern de batterie assez rythmé, qui entraîne dans quelques choses de plus classique sur les premières secondes. Pour ensuite retrouver un black plus classique avec Ravn au chant. Frost se déchaînant sur ses fûts dans un blast beat efficace qui rend le tout agressif. La mélodie est ici présente dans un flot de violence et de haine. On se surprend même à chanter certain passage death !!!

« Atomic Chapel » s’enchaîne nous offrant une version live du titre, déjà dévoilé sur l’album Demonoir. On retrouve ici une version live du titre nous offrant souvenir et frissons. Le morceau est varié dans sa composition parfois rapide quelques secondes lentes un chant déchiré et empli de haine. Un retour aux sources qui ravira les fans du groupe même si on avait espéré un second titre inédit pour cet Ep.

Dodskamp est très bon mais un poil trop court, deux ou trois pistes de plus auraient été les bienvenues. Un seul titre inédit et une version live d’un ancien titre même si ils sont excellents, cela fait assez maigre pour un EP. Les rythmiques sont jouissives, on retrouve un black métal épuré digne des plus grands qui ne déçoit pas. 1349 est à la hauteur des exigences. Les Norvégiens reviennent ici avec un titre accrocheur mais que seuls les fans des groupes réserveront, ils ne prendra donc pas place dans une discographie variée.