BOKASSA, drôle de nom pour un groupe Norvégien de stoner/punk me direz-vous, mais pourquoi pas, chacun de vous réfléchira. Mais ce n’est pas le but exclusif de mon propos d’aujourd’hui. En effet j’ai entre les mains la pochette (réussie) de leur second album intitulé « crimson riders » et je vais écouter de suite le contenu du CD nouveau qui paraîtra le 21 Juin prochain, d’autant plus que c’est Lars Ulrich (Metallica) qui nous en recommande l’écoute CQFD (tournée en première partie des « four horsemen » pour Bokassa (il fallait s’y attendre).

Alors BOKASSA c’est quoi au juste, du stoner, du punk, du thrash ? Un peu tout ça à la fois, mais bien dosé, crossover en diable au final. Si le premier album du trio « divide & conquer » paru en 2017 avait fait l’unanimité (en bien) dans la critique de l’époque, que seront celles de « crimson riders » ?
Bon, je me lance et après une première écoute je puis dire que c’est de la « bonne ». Bokassa fusionne toujours avec bonheur les riffs stoner, l’urgence du punk et du hardcore tout en variant les plaisirs même au milieu de chaque composition. Au menu donc 9 titres pour une petite demi-heure comme le précédent album.
La voix taillée presque pour le hardcore revendique, dénonce, lance le débat avec rage parfois. Côté guitare on vous dissèque les neurones, la basse est remarquable et « racle » presque les planches et du côté batterie le binaire en folie est toujours aussi plombé, même dans les envolées punk/thrash.
Bokassa ne se repose pas sur ses lauriers acquits avec ses premiers enregistrements, il continue d’innover dans ce registre bien fréquenté actuellement n’hésitant pas à nous dessiner en fond d’écran une pincée de violoncelle ou de saxophone et ces chœurs bien placés !

Bref, « crimson riders » enregistré « at home » dans les studios Brygga de Trondheim fait passer le cap du second album avec brio au trio Nordique dans le désert du stoner (sic), alors vous savez- ce qu’il vous reste à faire !