Omerta, Laid to rest, In your words, Again we rise, derrière tous ces titres aux riffs mythiques et entêtants de Lamb Of God on retrouve le talentueux guitariste Mark Morton. Anesthetic, le projet solo et le premier album sans les comparses du groupe originaire de Richmond.

Pour un premier jet, on peut dire que c’est une réussite, car déjà son talent pour les riffs accrocheurs n’est plus à démontrer, mais de surcroît il a réuni un panel de grosses pointures de la scène metal. Cet album s’ouvre comme un hommage avec le titre CROSS OFF et le regretté Chester Bennington, on a ainsi retrouvé le temps d’un morceau la fougue et le charisme vocal du leader de Linkin Park.

On poursuit la route avec Sworn Apart et Jacoby Shaddix un titre relativement mélodique avec un chanteur très a l’aise sur le morceau. Sur un titre qui sonne d’entrée de jeu très bluesy on retrouve la voix de Mark Lanegan (ex Queen of the stone age) ainsi un des seuls chanteurs pouvant couvrir quatre octaves, vous aurez deviné le talentueux aussi bien au niveau de la voix que de la guitare, Myles Kennedy officiant avec Alter Bridge, et Slash.

On retrouvera sur les différentes pistes les chanteurs de Testament (Chuck Billy), Myles Kennedy avec un morceau à lui tout seul, Mark Morales des Sons of Texas, le charismatique Josh Todd du groupe de heavy Buckcherry, on verra la surprise Naeemah Maddox qui est assez éloignée du registre de Mark Morton sur le titre Reveal.

Mark Morton poussera la chansonnette avec Mark Morales sur Imaginary Days, pour clôturer cet album, qui est pour ma part la plus fantastique, où on verra se mélanger dans un duo juste sublime les voix de Randy Blythe (Lamb Of God) et la très fougueuse Alyssa White-Gluz (Arch Ennemy), un mélange de growl et de mélodie, rentre en osmose parfaite, vraiment un titre magique.

Pour conclure Mark Morton à réussi son projet solo en se détachant de l’étiquette LOG, son album très éclectique se voie maîtrisé de A à Z. On y retrouve de bons riffs bien lourds, bien gras, de la légèreté avec des sons bluesy jusqu’au punk. Un entourage de musiciens et de chanteurs qui ont compris le guitariste et qui ont rendu cet album possible. Une très belle réussite. Bravo Mr Morton.