Far away groupe de post-rock parisien nous présente leur premier album. Mêlant des styles, tentant une expérience musicale, cela donne quelques choses d’assez particulier.


« Uyuni’s Lullaby » ouvre l’album d’un départ rythmé et électrique, nous serons ensuite charmés par une mélodie presque zen. On se voit déjà au beau milieu d’une plage abandonnée. Pour enfin repartir avec un chant qui tend vers les graves plutôt que le chant clair.

«A storm in sajama » poursuit les lentes mélodies mélancoliques, avec une voix douce et claire. Souffrant de quelques longueurs qui peuvent faire décrocher l’oreille au fur des nombreuses écoutes, elle garde tout de même des éléments mélodiques qui accrochent l’oreille, un chant plus crié retient également l’attention. Malgré que la mélodie nous rappelle fortement celle de « Uyuni’s Lullaby » l’écoute n’est pas forcément pénible, mais ce titre devient beaucoup plus ambiant.

« Dust & sun » s’enchaîne sur une mélodie tout aussi ambiante, puis le chant s’installe donnant un côté presque reverb au titre. Elle comprend quelques phrases en français qui font le charme du morceau, amenant une concentration de l’auditeur qui est la bienvenue.

« Pest at campfire » est une piste totalement acoustique sans chant, ce qui nous laisse imaginer quelqu’un nous jouant ce morceau autour d’un feu en soirée.

« Uturuncu » est plus rythmé nous rappelant des riffs faisant penser à du death metal. On se surprend a hocher légèrement la tête. Le chant grave presque guttural est de retour tout en restant plus compréhensible par un novice que ses congénères.

« Tierra » une piste bonus sur l’album s’ouvre doucement à nous sur quelques accords mélancoliques, afin de nous donner une ambiance destructrice d’une terre perdue.

Viage est un album plutôt bon dans l’ensemble malgré qu’il souffre de longueurs par moment. C’est un premier album d’un groupe qui semble prometteur, je suis certains que ces défauts seront gommés par la suite.