Salut

« Fun in the dog house » est un faux nouvel album. En effet, celui-ci est sorti initialement en1993 !!! Une éternité !! A cette époque j’étais encore jeune et svelte, c’est pour vous dire…
Donc je disais, il y a environ 25 kilos, euh non 25 ans, ce groupe australien, formé en 1987 sort cet album aux sonorités 80’, un hard rock bien pêchu qui malheureusement passera totalement inaperçu.
Le nouveau label du groupe, reformé il y a deux ans, a eu la bonne idée de rééditer cet album.
« Welcome to the circus », premier titre, montre d’emblée le talent du groupe qui sait marier habilement le hard US des 80’ et la fusion.
« 10CC lovin’ » est un blues rock démoniaque, où le guitariste Brent Dehn et le chanteur Dave Wilkins prouvent que ce groupe a toute sa place dans la discographie des fans de hard US.
« Stay » est mid-tempo qui alterne entre groove et rock sur-vitaminé.
« Sister of mercy » s’impose d’emblée comme un des titres phare de cet album. Entraînant, pêchu, avec un refrain et une rythmique qui vous rentrent dans le crâne jusqu'au moindre neurone. Difficile de ne pas bouger sur ce titre qui est une véritable perle.
Avec « She wants love » on rentre en plein dans la fusion avec une basse puissante et une batterie omniprésente et une section cuivre style New Orléans qui vient brouiller les pistes et transformer ce morceau blues en jazz fusion.
« Do what you want », « Going down » et surtout le fabuleux « Haunted » sont des hard blues électriques superbes où la guitare fait encore merveille avec un solo superbe et la voix magistrale de Dave qui fait du bien aux zoreilles !!!
« Outta love » fait la part belle aux instruments basse et batterie bien en avant et encore un magistral solo de gratte….décidément Brent Dehn est de la trempe des guitar-héro.
La guitare saturée de « Soul train » et la voix déchirée de Dave nous transportent une nouvelle fois dans un rock-fusion où tout s’accélère à la moitié du morceau dans un solo de guitare frénétique.
3 Bonus tracks sont proposés sur cette réédition.
« Round and round » blues funky, « Keep the dream alive » blues rock fusion et l’excellent « Hell to play », un hard speedé que Van Halen n’aurait pas renié, le chant fait penser immanquablement à David Lee Roth.

Cet album est une perle rare, aussi inattendu qu’anachronique. Et ce n’est pas une critique négative, car lorsque c’est joué à ce niveau, on aimerait franchement un retour de ces groupes où savoir jouer et chanter n’est pas une tare.

A noter la pochette réalisée par le fabuleux Mark Wilkinson qui a collaboré avec MARILLION, FISH, GENESIS, JUDAS PRIEST, IRON MAIDEN…