CHRONIQUES D'ALBUMS




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VANDEN PLAS
The ghost experiment - Awakening [ 2019 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 48.00 - Style : Metal progressif
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : http://www.vandenplas.de http://
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 06 novembre 2019 - Chroniqueur : IvanJack25
 

Lors de mes dernières chroniques concernant les deux derniers albums de Vanden Plas, je m’étais demandé ce que pourrait être la suite de leur carrière. Car en accouchant de deux chef-d’œuvres tels que Netherworld I & II, comment peut-on donner une suite aussi passionnante et inspirée, afin de ne pas décevoir le monde en risquant de transformer l’essai à nouveau, mais en moins spectaculaire ?

The Ghost experiment semble être la première partie d’une nouvelle histoire, qui concerne la vie d’un homme Gideon Grace ayant vécu une expérience paranormale, en ce sens qu’il est hanté et persécuté par trois fantômes, qui ont hélas pris la vie de son grand amour.

« Cold December night » nous prend d’entrée aux tripes avec toujours cette rythmique reconnaissable à six temps binaires, ce son de batterie percutant d’Andreas Lill, les mêmes sonorités des claviers de Gunter Werno et ces riffs modèles de basse de Torsten Reichert et de guitares ciselés à souhait de Stephan Lill, toujours aussi précis et efficace. Le refrain entre immédiatement en tête grâce à une belle ligne de chant de maître Andy Kuntz, impérial et fidèle à son talent vocal jamais démenti depuis plus de vingt ans.

« Phantoms of Prends-toi-garde » ne dément pas l’intérêt du début et l’épique « Three ghosts » nous ravit à nouveau par ce mélange de puissance métallique et de mélodies peaufinées et imparables, le refrain étant à nouveau primordial et agrémenté de choeurs bienvenus.

Dans « Devils' Poetry », nous découvrons une face un peu plus intimiste et l’organe d’Andy se fait plus doux à certains moments, laissant place à la virtuosité de ses frères d’armes. Les duos de guitares et de claviers sont toujours aussi intéressants à écouter et ils se marient parfaitement avec l’ensemble, inutile de préciser que chez Vanden Plas, rien ne déborde, rien n’est à-peu-près, tout est ultra-net, ultra précis et chaque note et chaque coup de grosse caisse est à sa place. C’est métronomique et classieux. Peut-être est-ce finalement le problème de ce groupe à force de netteté ?

« Fall from the skies » semble à nouveau très épique avec ses dix minutes au compteur et ses diverses ambiances magiques et obscures à la fois, comme si le ciel du jour désirait s’incruster dans une nuit inconnue et sans fin. Belle démonstration de technique et de finesse en même temps, les claviers de Gunter font encore merveille et le chant d’Andy semble s’accrocher aux étoiles opaques de cette obscurité naissante.

Étrangement, le morceau « The Ghost Experiment » termine l’album sur une sensation d’inachevé, reprenant cette rythmique qui fait leur marque unique depuis le début, ce six temps binaires (parfois combiné à un 5/4 ou un 7/4, dans la plus pure tradition progressive qui soit). Morceau concis et standard qui aurait pu très bien commencer l’album plutôt que le finir.

Alors que dire de cet album ? Oui, il est excellent, oui, il est somptueux, mais n’arrive certainement pas au niveau des deux derniers méfaits (mais comment peut-on dépasser la quasi-perfection ??). Fan depuis la première heure que je suis (souvenez-vous du superbe Colour Temple fin des années 90 !), et connaissant un peu Andy pour lui avoir déjà parlé (je rappelle qu’il chantera sublimement deux morceaux sur mon prochain opera-rock Foreign…), je reste un peu sur ma faim, limite déçu du manque de rebondissements qu’aurait pu apporter ce nouvel opus, et je comparerais l’ambiance ici présente de la structure des morceaux à l’album « Christo », hélas pas le meilleur de leur carrière. Au fond, malgré leur talent indéniable et leurs chansons ultra-léchées, le problème majeur de Vanden Plas reste qu’ils ressemblent trop à Vanden Plas, année après année, album après album, le son reste dantesque mais pourrait presque lasser de par le manque de nuances et de petites imperfections qu’on serait prêt à accepter. Les compositions quasi-alignées sur les mêmes modèles stricts (très allemand comme façon de faire) peinent à se ressourcer et constituent un peu trop l’identité du groupe. C’est du très bon Vanden Plas, mais cela reste du Vanden Plas…








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