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BLACK MAGIC Wizard's spell [ 2019 ] |
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CD Album - Durée : 35.34 - Style : Heavy-thrash-metal | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 13 novembre 2019 - Chroniqueur : IvanJack25 | |
Voilà un album très rigolo ! A la première écoute et au vu de la pochette d’une horreur sans nom et surtout de mauvais goût, je pense d’entrée à une farce, je veux dire une vieille démo d’un vieux groupe des années 80 qui aurait été découverte dans les méandres d’un studio obscur, tant le son et la construction des morceaux fait penser au style des premiers Slayer, Destruction et les prémices de la NWOHM (je traduis pour les plus jeunes : New wave of British Heavy metal, dont les plus fiers représentants seront Iron Maiden, Judas Priest et consorts…). Alors serait-ce les débuts d’un groupe à présent mondialement connu qui aurait sorti cette galette sous un autre nom, pour rire un peu ? Toutes sortes de noms me viennent, mais quelque chose me gêne, je ne reconnais pas la voix, ni le style du guitariste. Alors je lis la biographie et je constate avec un mélange de surprise et de consternation que Black Magic est bien un nouveau groupe à part entière, en tout cas un obscur combo norvégien qui fait partie de la scène underground scandinave des années 2000. Mais comment peut-on sortir un album aussi typé 80’s, en utilisant les mêmes caractères et surtout les mêmes défauts qu’à l’époque, si bien que la production laisse vraiment penser à une réédition de cette époque. Et quel intérêt surtout de présenter un tel produit en 2019 ? Prêt à noter cette faute de goût, je me repasse le disque et réalise en fait que tout est totalement assumé par le groupe et qu’ils ont bien dû s’amuser à retranscrire cette production vintage et étudier le moindre roulement de batterie qui se faisait souvent à l’époque, jusqu’à la voix cassée et hurlée, qui me fait penser à celle de Tom G. Warrior, à l’époque du EP de Hellhammer, qui deviendra Celtic Frost par la suite. Je réalise également que les musiciens sont bons, le batteur s’éclate littéralement, les parties de basses sont très présentes et aériennes et les soli de guitare inspirés et nombreux. Quant aux rythmiques, elles me font penser indubitablement au premiers Mercyful Fate, période « Nuns have no fun » ou « Melissa », la voix du King Diamond en moins bien sûr… Les cinq premiers morceaux sont en fait le premier EP du groupe, très typé NWOBHM et les quatre autres sont tirés d’une demo « Rite of evil » de 2010, où la jeunesse et l’amateurisme se font nettement sentir, on croirait entendre les premiers Kreator tellement c’est brouillon… Je ne sais pas s’il y aura une suite pour ce groupe unique et pittoresque, mais l’intention est très sympa en tout cas. Si vous avez envie de replonger dans l’adolescence de tous les hardos de cette époque, et qui ont cinquante ans aujourd’hui, si vous désirez vous plonger dans les racines su Heavy-Metal, cet album est pour vous. | |
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