Les Français de Nihilism reviennent avec un second album sorti chez Great Dane Records. Ils opèrent un death metal teinté de thrash et ils font ça bien.

« Slaved to Sacred Rites » ouvre l’album avec un riffing qui sent bon la fin 90’s nous rappelant des riffs d’Obituary ou encore Cannibal corpse. Un death très typé américain donc. Un growl maîtrisé et une batterie parfaite le tout accompagné de guitare aux riffs endiablées. Le titre ici n’est ni trop long ni trop court, reste relativement mid tempo sur une bonne partie constituant une bonne entrée en matière.

« A wall » poursuit l’écoute avec un riffing plus rapide et plus agressif que son prédécesseur. Le ton à été donné maintenant ils envoient et ça fait bu bien.

« Akatheeb » me rappelle indéniablement Nile un growl plus prononcé que sur le reste et un riffing endiablé qui envoie des parpaings dans les dents, une batterie qui martèle les fûts. Bref, tout ce qu’on aime y est réuni.

« RIP » revient aux classiques avec quelques choses d’assez particulier, un riffing presque mid tempo par moment et s’accélérant par la suite.

« Apocalyptic fate » le titre éponyme est la pour casser la baraque dans le même style qu’ »Akatheeb » ici pas de repos on envoie toujours et encore plus. Un titre a la perfection.

« The sin’s cost » poursuit l’écoute de manière égale à la qualité déjà dévoilée depuis le début de l’opus. Ici rien de bien neuf sous le soleil ce qui marche est exécuté encore et encore. La mélodie est nouvelle et ça évite à l’auditeur de perdre le fil. Plutôt bien construit, ce titre est très bon comme le reste.

« Fateful Rite » ralentit la cadence endiablée tenue jusqu’ici, sur une intro de quelques secondes avec une mélodie plutôt atypique nous rappelant encore une fois des mélodies arabisantes. Ça sonne bien c’est propre et on se laisse perdre dans cet univers riche et on secoue la tête sur ce death de qualité.

« The Human Shrine » et « Custom of Shame » sont classiques et n’apportent pas plus de nouveauté que ça à l’opus.

« A bunch of bones » a un rythme assez décalé, qui fait son effet avec des aigus survoltés. Un titre qui donne de la dimension a cet album de par sa structure mais aussi son riffing. Ici pas le temps pour des démonstrations de maîtrise de l’instrument on y est efficace et ça plait.

« An Impetuous Choice » termine cet album riche en émotion. Un riffing efficace démontré depuis le début de l’album, une batterie maîtrisant son élément et donnant consistance au tout.

Nihilism fait fort sur ce deuxième opus un album d’une très grande qualité qu’on se demandera si le groupe tiendra le pari sur les prochains albums. Ici pas de démonstration inutile on va à l’essentiel et ce qu’on attend de ce groupe. C’est propre c’est direct et ce n’est pas la pour la décoration. Un death à la fois technique et maîtrisé qui ne tombe pas dans les travers de la démonstration. Un album riche et copieux en contenu facile à digérer. On en redemande encore !!!