Salut

Une petite chronique rapide pour un album qui ne compte que six titres.

Partant du postulat que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, LEE EVANS joue de tous les instruments sur ce disque énervé où les racines du rock américain apparaissent sur chacun des titres.

Le très survolté « Always in a hurry » donne le ton dès les premières notes. Du blues rock bien trash, aux accents seventies qui fleure bon la poussière, la sueur et l’huile de vidange.

« Ain’t no beggar man » avec sa rythmique lourde et lancinante, sa voix brute sans artifice fait immanquablement penser à un bon vieux LED ZEPPELIN.

« Song of Inspiration » possède un côté grunge psyché. Chaque instrument est joué avec un talent indéniable. Ce LEE EVANS est tombé dans le tonneau du rock tout petit.

Les morceaux sont courts, sans fioritures, juste le temps nécessaire pour vous pourfendre les tympans.

« Ballad of Mississippi Flood », magnifique instrumental, aérien et subtil nous emmène déjà vers le dernier titre « New ground ».

Ce disque est vraiment trop court mais il permet de se rendre compte du talent immense de ce jeune homme de 24 ans, multi instrumentiste et excellent compositeur.


A suivre…

Stef