Après 2 démos réalisées en 2002, il fallut attendre 4 ans et plus de stabilité pour que Maledicta puisse enfin produire leur tout premier album. Après une première écoute, le résultat en est assez désarçonnant de part la quantité de rupture et changement de rythmes, ainsi que part la quantité de sonorités et de styles qui se mélangent (les intros « samples électroniques » enchaînés par des guitares « néo » sur 1.Neurosisma et 4.The dark alchemy of the elements font au début un peu peur !) même si la ligne directrice reste celle du black mélodique.

Les italiens misent assurément (un peu trop ) sur cette particularité du « non conventionnel » pour démarquer leur style qui, il est vrai, après une deuxième écoute, n’est pas dénué d’intérêt mais finalement pas si complexe. La recherche mélodique a visiblement été beaucoup travaillée, et l’utilisation de clavier/piano y contribue grandement, tout comme les ajouts de quelques touches d’une excellente voix claire féminine. Le coté « mélodique-progressif », mais tout de même bien explosif sur certains titres, se voit donc plutôt agréable (hormis les touches électroniques, parfois un peu de trop) et illustre parfaitement la qualité qui se dégage de Maledicta mais qui restera à confirmer.