Dans la vague actuelle du renouveau psyché/hard-rock seventies, je sors aujourd'hui de mon "mange-disque" le trio Parisien HOWARD qui nous offre un premier véritable album après un premier EP éponyme enregistré afin de signaler sa présence dans la sphère rock/stoner grace à son authenticité fuzz/groove de tous les instants durant 40 petites minutes de "mise en boite".

Howard a en quelque sorte assimilé toutes les "astuces" et la créativité du rock "vintage" qui nous revient à la figure (aux oreilles pardon) tel un boomerang afin de nous replonger dans des aventures psychédéliques qui nous avaient procuré un certain frisson, il y a... longtemps!
Evidemment, évidemment, l'orgue Hammond à la Deep Purple, les voix et guitare à la Led Zep et la lourdeur à la Black Sabb ne passent pas inaperçus, mais le trio, avec un chant "solaire" comme la pochette du CD" et de longues improvisations "fuzz/groovy" marque son territoire de toutes façons afin de se différencier au possible dans un certain "revival".
Bref, avec Howard nous nageons en peine aventure "rétro" qui ne sent pourtant pas la poussière, comme quoi avec du vieux on peut faire du neuf pour peu qu'un certain talent musical nous interpelle fortement. Ce qui est la cas ici avec ce trio "parigot" qui nous offre un premier opus bien convaincant.

Alors finalement on se laisse tenter par le voyage proposé par des musiciens en devenir ne semblant pas être à court d'idées. L'héritage des seventies est donc bien utilisé par Howard, bonne chance les gars, vous le méritez !