CHRONIQUES ALBUMS

KIRIN DOSHA, c'est l'histoire de 4 mecs qui aimaient le rock et qui pour aller plus loin ont enregistré en 2012 un premier album "Recovery" bien influencé par Muse et Placebo. Cela leur a permis de tourner localement en Région parisienne, leur région de provenance. Puis en 2017, avec un changement de line-up à la clé, ils sortent un Ep 5 titres se rapprochant du metal/electro plus lourd. Et en ce début 2020 ils se lancent vraiment avec un album 13 titres/1 heure d'enregistrement, album intitulé "Neverland" qui nous est présenté en édition digipack avec livret etc...

Il était donc temps pour nous de se pencher sur leur cas et pour cela écouter en boucle leur nouvelle galette afin de poster une chronique dans Pavillon666.
Alors oui, même si le groupe a durci quelque peu le propos depuis son premier enregistrement, il n'en reste pas moins que la mélodie tient toujours une place importante tout au long des compositions de l'album. De plus, "exit" les fortes influences U2, Foo Fighters ou encore Depeche Mode. Ici, même si le (les chants) se révèlent très mélodiques à la frontière de la pop, les envois font ressortir des parties guitare acérées sur des rythmiques puissantes et l'usage de claviers se fait à bon escient sans monopoliser outre-mesure les pistes.
Bref, ici ne cherchez pas de heavy plombé, ni de riffs agressifs, il faut le reconnaître. mais par contre si vous êtes adeptes de rock mélancolique et mélodique soutenu par des rythmiques "qui font taper du pied", ce nouvel opus est fait pour vous.

Kirin Dosha a donc bien évolué dans le bon sens du terme et a trouvé sa place dans un certain rock alternatif frenchie. Tout un public devrait se reconnaître dans ce que propose cette formation, formation qui se donne les moyens de montrer une autre facette du heavy-rock, alors écoute conseillée et plus si affinité !