Nous allons parler ici du groupe Allemand HYEMS, à ne pas confondre avec les Italiens de Hiems dans la scène black-metal qui nous intéresse dans cette chronique. HYEMS donc formé officiellement en l'an 2000 a déja à son actif plusieurs enregistrements à savoir, 4 demos, 2 EPs et 3 albums "full-lenght", le troisième s'intitulant "Anatomie des scheiterns" à paraître le premier Mai prochain et faisant l'objet de ma petite chronique ci-dessous, le groupe tenant à préciser avant toutes choses qu'il est "anti NSBM".

Si vous traduisez le terme "scheiterns" cela donne en français le mot "échec". Alors, ces black-metalleux d’outre-Rhin ont basé leur propos sur des échecs, qu'ils soient individuels ou collectifs, propos à connotation politique donc sur des textes écrits dans la langue de Goethe évidemment.
Ceci dit, musicalement parlant ceux de Marburg nous proposent un black-metal agressif et mélodique à la fois avec à l'envi des textes "parlés" dénonciateurs. L'album débute dans une ambiance martiale à l'aide de tambours et puis progressivement tous les titres sont en progression rythmique souvent lourdes sur une tonalité faisant ressortir le côté épique de la démarche. Cette démarche où le black-metal old-school se mixe à des "envies" plus modernes notamment dans les soli guitaristiques. Pour ma part, le "souffle" d'un Dimmu Borgir se fait sentir par moment pour le côté mélodique et le côté agressif d'un Endstille est lui aussi bien présent.
Ce nouvel opus nous montre une formation en pleine possession de ses moyens qui n'a pas "lésiné" sur l'enregistrement de ces 7 titres pour 50 minutes d'audition, cet enregistrement ayant été effectué dans le Tobe Studio de Siegen, Allemagne.

Hyems nous montre qu'il n'est pas à cour d'idées, c'est un fait, mais nous montre aussi qu'il maîtrise parfaitement l'ambiance musicale du black-metal, du coup nous nous laissons tenter par cette Anatomie des scheiterns qui semble représenter la meilleure production du quintette depuis ses débuts il y a une vingtaine d'années déjà !