Nous allons parler aujourd'hui d'une formation de brutal death originaire de Quito en Equateur ce qui n'est pas courant je vous l'accorde. Ce groupe, appelé REPTILIUM se réclame du culte de la mort conspiranoïque, alors est-ce un trio diffusant du metal ou est-ce une secte tout simplement. Nul ne le sait vraiment en fait. Et nous avons là devant les yeux l'artwork de la pochette de leur second EP intitulé "Adrenochromacy" qui fait suite à "Conspiranoic", EP d'Août 2019 qui avait été précédé par un single intitulé "Viral combustion" en Février de la même année.

Reptilium, c'est trois personnages de la "Valley of Death" à Quito qui ont décidé de tout faire par eux-mêmes musicalement parlant. Alors, bien que le mixage et le mastering de ce nouvel EP aient été confiés à Cody Fuentes de Rapture Recordings à Los Angeles, Californie, l'écoute des 4 titres proposés montre les limites du DIY et l'on ressent fortement le "bricolage" c'est indéniable.
Ici le death-metal est extrême, à la limite du grind. Deux voix, l'une "growlée", l'autre "criée-aigüe" survolent l'enregistrement et gâchent un peu, beaucoup les parties instrumentales guitaristiques notamment qui elles sont techniquement bien à leur place et sortent du lot en fait. On pourrait aussi voir dans ce déluge death un peu de black, mais tout cela est trop imprécis encore, trop approximatif même si nous sentons derrière leur parcours une volonté farouche de se démarquer dans une certaine scène du metal extrême.

Alors nous attendons la suite, car suite il y aura je pense et si vous êtes de nature curieuse (comme-moi) nul doute que vous écouterez ce petit EP à paraître le 17 Avril prochain.