TORREFY du Canada s’apprête à sortir début Juillet son troisième opus intitulé "Life is bad" tout simplement, c'est le thème choisi à défaut d'être un album concept comme son prédécesseur "The infinity complex" paru en 2016.

Comme à son habitude depuis sa formation en 2011 et son premier "méfait" sorti en 2014 et intitulé "Thrash and burn", les cinq membres de ce groupe metal de Victoria aiment à mélanger les styles allant du thrash au black en passant par le death et plus si affinités en donnant même un côté "prog" dans leur second album.
Ici le groupe semble revenu à une expérience plus "speed" plus "direct in your face" avec quand même des duos et duels guitaristiques, des soli sans fin aussi, les titres étant quand même assez longs dans l'ensemble.
Voici donc 9 compositions avec des intros travaillées afin de nous mettre dans l'ambiance urgente (rock/punk), le reste démarrant à fond les "manettes" sur des propos haineux voire guerriers sur un constat de vie pas très drôle. Tout ça va donc très vite (sic), les musiciens ne lésinant pas sur les riffs et rythmiques et la voix du chanteur criarde à souhait me rappelant celle d'un certain Bobby "Blitz" (Overkill).
Mais, car il y a souvent un "mais" avec moi, les titres se suivent et ...se ressemblent fortement. Le groupe possède un fort potentiel c'est indéniable mais il semble que même à l'issue de cette troisième offrande il n'ait pu encore trouver le ou les morceaux accrocheurs qui restent dans nos têtes.
Niveau son, pas de problème avec un "mastering" effectué par Joel Grind (Toxic Holocaust), alors après plus d'une heure d’enregistrement on s’interroge quand même sur une certaine linéarité ressentie. Et la conclusion un peu scolaire "peut mieux faire" se révèle vite au bout de plusieurs écoutes, c'est donc un peu dommage !

Cette petite chronique n'engageant que moi, il serait bon de votre côté que vous puissiez vous faire une idée. Alors, inconditionnels du speed-metal, c'est à vous de conclure après audition, merci.