Inconditionnels du brutal death-metal voici le retour très attendu des vétérans Hollandais DISAVOWED qui refont parler la poudre à l'aide d'un troisième "méfait" intitulé "Revocation of the fallen". Il était temps, après 13 ans passés à attendre dans l'antichambre du metal-de-la-mort-qui-tue un signe de vie qui enfin se révèle à nous en cette année de "malheur" 2020.

Après avoir "déboulé" sur la scène extrême en 1994 et ensuite sorti deux albums "Perceptive deception" (2001) et "Stagnated existence" (2007), ceux d'Amsterdam étaient en "stand by" tout simplement.
Et puis, "Revocation of the fallen", qui paraîtra fin Juillet chez Brutal Mind, nous est jeté en "pâture", ouf , les métalleux avides de gros son que nous sommes respirent enfin !
Cette interruption de carrière semble avoir été profitable au groupe, car si les deux premiers albums se révélaient être du "bon" brutal death dont les influences se situaient entre un Suffocation, un Dying Fetus et autre Deeds Of Flesh, le nouveau "cru" nous montre un groupe plus énergique, plus puissant et sortant enfin des sentiers battus classiques.
Ici, l'accroche est immédiate, le son est enfin à la hauteur et la dévastation ultime est au menu. Un menu composé de riffs complexes, de blast-beat infernaux et des vocaux variés et monstrueux d'un Robbe Kok au sommet de son art mortel entre "growls", "gruiks" et cris déchirants. Gerben et Daniel aux guitares rivalisent de dissonances et soli empoisonnés, Nils à la basse et Septium à la batterie s'aventurent dans des rythmiques et breaks époustouflants d'efficacité.
Alors oui, Disavowed n'est pas revenu pour rien et à l'écoute des 10 titres de "Revocation of the fallen" vous allez être "collés" contre les murs de votre salon, c'est sans appel !

Dégustez-moi donc ces 34 minutes de brutalité inventive et explosive où l'on note la production bien sentie effectuée par The Kohlekeller studios et où l'artwork de couverture, oeuvre de Robbe K & Pradana Graphics vous met d'entrée de jeu dans le bain (de sang) de cet album incontournable dans sa brutalité moderne imparable. Coup de cœur inévitable de la part de Pavillon666, vous l'aurez compris !