TOYBLOÏD se forme en 2007 à Paris par le biais de petites annonces. Le groupe se rassemble dans sa première phase autours de Vanessa ELDOH à la guitare et Madeleine LOISEAU à la basse. Elles sont rejointes plus tard par Lou SIRCHIS à la guitare et au chant, ainsi que par Pierre STEPHAN à la batterie. Le groupe est très vite invité à ouvrir pour INDOCHINE en 2010. Lou SIRCHIS est en fait la fille de Stéphane SIRKIS, guitariste d'INDOCHINE malheureusement disparu en 1999. TOYBLOÏD se forme en 2007 à Paris par le biais de petites annonces. Le groupe se rassemble dans sa première phase autour de Vanessa ELDOH à la guitare et Madeleine LOISEAU à la basse. Elles sont rejointes plus tard par Lou SIRCHIS à la guitare et au chant, ainsi que par Pierre STEPHAN à la batterie. Le groupe est très vite invité à ouvrir pour INDOCHINE en 2010. Lou SIRCHIS est en fait la fille de Stéphane SIRKIS, guitariste d'INDOCHINE malheureusement disparu en 1999. Cela aide quelque peu TOYBLOÏD à faire la première partie du groupe de l'oncle de Lou mais il ne faudrait pas non plus être mauvaise langue. En effet, on n'assure pas les premières parties d'un groupe de cette envergure dans de grandes salles avec une mauvaise maîtrise de sa musique. Le retour de bâton pourrait être fatal. TOYBLOÏD nous revient aujourd'hui avec un deuxième album, « Modern Love » qui prouve bien toutes ses qualités.

TOYBLOÏD fonctionne depuis 2011 sous la forme d'un power trio toujours avec Lou SIRCHIS et Madeleine LOISEAU. Grégoire MUGNIER a rejoint le groupe en 2016 à la batterie. Cette formule simple aux mêmes composantes qu'un NIRVANA durant la majeure partie de son existence a l'avantage de faire un rock plutôt simple mais d'une efficacité qui en studio fait toujours ses preuves. Le son de cet album est évidemment clair, puissant et efficace. Cet album est évidemment une réussite de ce côté là.

TOYBLOÏD nous propose pas moins de 13 titres sur ce nouvel album. Les choses sont simples, si vous aimez le gros rock aux allures punk, vous devriez être ravi. On commence avec « Violence » et sa basse puissante. Les riffs de guitares viennent donner un peu de tranchant à cet ensemble impeccable pour une ouverture d'album qui n'effarouchera pas les plus réticents. On rentre par une porte ni trop rapide ni trop marquée mais tout de même puissante. On poursuit avec « Monster » et son riff entêtant. C'est qu'on pourrait qualifier de simplicité absolue mais les choses les plus simples peuvent être les plus prenantes et même les plus plaisantes. C'est en tout cas un morceau rafraîchissant qui en concert, comme la musique du groupe dans son ensemble, doit prendre tout son sens. On continue sur cette bonne lancée avec « Diamonds », « Ants » ou encore « 7 ». On arrive sur « Rck N Rll » un titre taillé et choisi comme single. Il faut dire que tout y est. La bonne mélodie et l'énergie sont au rendez-vous. Mais on peut compter aussi sur « Sunrise » ou « Queer » pour faire secouer la tête ou taper du pied. On poursuit cette bonne écoute avec de très bons titres tels que « Shinykid » ou « Beauty & The Beast » jusqu'au final à peine plus doux, « Donna ».

TOYBLOÏD nous livre un album frais, dynamique, énergique, simple et efficace. Avec un été qui s'annonce chaud, je reste persuadé que cela reste un album à écouter pour se rafraîchir.