Dès l'an 1980, l’émission "Metal Monday" officialise en quelque sorte la naissance de la scène metal de la Bay Area en Californie. Et le premier "Metal Monday" reçoit Metallica, Mötley Crüe, Laaz Rockit, Exodus et un nouveau groupe émergeant du heavy-metal appelé VICIOUS RUMORS. Ce groupe a été fondé par Geoff Thorpe guitariste qui a déménagé d'Hawaï pour Santa Rosa en Californie le 27 Août 1979.
Nous sommes maintenant en 2020 et Vicious Rumors, toujours emmené par son leader charismatique, nous offre un 13ème album intitulé "Celebration decay". Alors que nous apporte ce nouvel opus de l'un des groupes vétérans du power-metal US ?

Quelle énergie, malgré le temps qui passe, quelle technicité de la part des musiciens pour ce nouvel album ! Cela est du je pense à deux éléments majeurs.
Tout d'abord le groupe semble avoir été "boosté" par le tournée du 30ème anniversaire de leur album culte de 1988 "Digital diktator" où il n'avaient prévu que 20 dates de concerts et qui au final s'est transformé en un marathon de 108 prestations live à la demande enthousiaste du public metal.
Et puis, après de multiples changements de line-up opérés tout au long de leur carrière il faut reconnaître que le line-up actuel composé de Geoff Thorpe à la guitare, évidemment, de Nick Courtney aux vocaux, de Gunnar Dügrey, guitare, de Larry How à la batterie de de Robin Ubult à la basse a fait le reste avec ce "sang neuf" apporté à Vicious Rumors.
Résultat, 11 titres pour 47 minutes de heavy-power metal incontournable et accrocheur dans la variété des envois. Au menu du heavy avec vocaux modulés, des rapprochements thrash et soli remarquables niveau guitares, le tout sur des rythmiques mid-tempo ou en cavalcade à gogo !
Après écoutes, certaines compositions m'ont suggéré les remarques suivantes :
tout d'abord un "Celebration decay" plutôt agressif au départ, un "Death eternal" rappelant Manowar, un "Long way home" dans une veine "grungy", un "Darkness divine" presque guttural, un "Any last words" aigu et "Maidenien" et puis nous avons un "Collision course disaster" suivi d'un "Masquerade of good intentions" plus "classiques" dans la voie Vicious Rumors d'anthologie.

Que dire de plus, rien en fait, sauf que ce "Celebration decay réhabilite en somme Vicious Rumors qui bien trop souvent a fait dans le passé figure de "second couteau" du heavy-metal US. Alors vous savez donc ce qu'il vous reste à faire après une (bonne) écoute de cette galette qui vaut largement le détour.