Après "Out of frontline trench", EP 5 titres paru en 2019, le groupe Allemand SODOM nous propose son nouvel et 16ème album pour fin Novembre. Intitulé "Genesis XIX" ce nouveau brûlot thrash-metal ne fait pas dans la dentelle vous l'aurez compris car Pavillon666 a pris une nouvelle "baffe" à son écoute et l'a chroniqué ci après.

En préambule nous dirons que le line-up qui a enregistré ce nouvel opus voit le retour du guitariste Franck Blackfire qui épaule le fameux leader Tom Angelripper (basse/vocaux). Nous découvrons aussi les deux nouveaux membres Yorck Segatz (guitare) et Toni Merkel (batterie). Sodom est donc devenu quatuor, mais vous le saviez déjà, et ce pour notre plus grand plaisir car sa force de frappe guerrière et légendaire s'en trouve renforcée et encore plus puissante.
Si les précédents derniers albums dont "Decision decay" de 2016 nous avaient montré un certain ralentissement de la machine de guerre Sodom et l'introduction (toute relative quand même) de certaines mélodies, "Genesis XIX" se démarque des précédents enregistrements par un certain retour plus brutal.
En effet à l'écoute des 12 titres pour une heure d'enregistrement du nouveau "méfait" nous constatons un certain "flash-back", un certain retour brut de décoffrage comme nous l'aimions dans les débuts de la formation.
Sodom varie les plaisirs tout au long de ce nouveau "full-lenght" en abordant des sujets divers mais qui ont fait la petite histoire comme celle du capitaine dans le roman Moby Dick, celle d'un tueur en série, celle en hommage aux pilotes Américains au Viêt-Nam et celle de l'état de la société occidentale actuelle. Le tout dans la langue de Shakespeare sauf pour le titre "Night mehr mein land" dans la langue de Goethe.
Sodom a réussi encore une fois son coup (notre cou !), aucune déception à l'horizon du champ de bataille après écoute au contraire, on aime.

En conclusion nous dirons qu'après 40 années de thrash au compteur ces musiciens de la Ruhr (et fiers de l'être) remontent encore une fois au créneau avec la rage au ventre comme leur comparses et compères du thrash teuton à savoir Kreator, Destruction et Tankard. Bref, les légendes ne meurent jamais, Sodom le prouvant encore une fois avec "Genesis XIX" qui se révélera vite indispensable dans votre "metalthèque" !