A chaque fois que je pense à HATEBREED, me revient à l'esprit le titre "Destroy everything" (trois fois) extrait de l'album Supremacy de 2006. Et aujourd'hui ça recommence à l'écoute du 8ème album de la bande à Jamey Jasta intitulé "Weight of the false self" qui sort ce 27 Novembre chez Nuclear Blast évidemment !

Eh bien après un "The concrete confessional" paru en 2016, Hatebreed a toujours le diable au "core" et n'a pas baissé la garde. Au contraire le groupe repart au combat donc avec ce nouveau "méfait" produit comme depuis 15 ans par le bien connu Christopher Harris (Zeuss).
Alors, douze titres "coup de poing" se succèdent dans notre "mange disques" avec lourdeur, puissance et agressivité, mais aussi cette fois-ci avec des envies de soli sans renier pour autant un hardcore brut de décoffrage taillé en fait pour le "live".
Donc ne cherchez pas chez Hatebreed des aventures prog ni de douces mélopées et autres dérapages inattendus. Ici depuis plus de 20 ans ces fils spirituels de Biohazard, Madball, Sick of It All et autres Agnostic Front, après avoir injecté une forte dose de metal dans leur hardcore, ils ont su créer leur propre style, le charisme du frontman Jamey faisant le reste.
Alors, comme l'on dit communément "pourquoi changer une équipe qui gagne", Hatebreed d'album en album peaufine sa démarche, linéaire peut-être pour certains ; mais faisant un malheur sur scène avec une formule inchangée sauf avec l'apport de quelques détails selon les albums.
Au final, l'insoumission et la rébellion sont toujours au menu de nos "coreux ricains" qui ne sont pas tombés dans le piège du metalcore (quoique) et qui tirent à vue sur tout ce qui bouge même en employant ici ou la quelques déviances "thrashisantes" du plus bel effet !
C'est donc un "Weight of the false self" qui vient nous titiller les oreille en cette fin 2020 morose à souhait en nous donnant des "fourmis" dans les jambes à défaut de concerts !

Du coup, après écoute qu'est-ce que l'on fait ? Eh bien on réécoute encore et encore cette galette où Jamey Jasta, Chris Beattie, Matt Byrne, Franck Novinec et Wayne Lozinack se défoncent encore une nouvelle fois sans fioritures, sans faux semblant mais avec conviction, on aime.