Signé par le label Relapse records, Misery index refait surface après 2 années de silence artistique. Né aux USA ce groupe n’a jamais été considéré comme une formation à midinettes mais plutôt comme une bande de fous furieux adeptes d’une musique plus proche du rouleau compresseur que du tapis de roses ! Je vous rassure tout de suite rien a changé ! La colère et la hargne qui animent depuis maintenant près de 5 ans les Américains n’ont pas faibli, bien au contraire….

Doté d’une production aussi « couillue » qu ‘un gorille en rut « discordia » sera, j’en suis sûr, l’album de la consécration pour la formation de Baltimore. Car s’il est vrai que l’originalité n’est pas vraiment au rendez-vous, l’énergie et la puissance qui se dégagent de l’œuvre, vous laisseront certainement sur le carreau ; pour peu que vous soyez un temps soit peu réceptif aux vociférations diaboliques et autres virtuosités rythmiques, jouées à une vitesse qui dépasse l’entendement, et que peu de gens sur cette terre sont capables d’appréhender.

Comment oublier des morceaux de bravoure comme « Dystopian Nightmare » ou l’excellentissime intro de « Discordia » parfaite bande son de fin du monde. Aucune influence parasite ou alors une légère touche de Slayer, cette remarque ne valant que pour la batterie qui possède ce touché si rugueux et tout en souplesse du maître Lombardo. Cependant rien ne vient contrecarrer la déferlante, aucune baisse de régime, une production en béton , rien de mauvais, on frise, on frôle, on touche du bout du doigt l’inapprochable, la perfection ….

Je ne trouve rien de plus à dire tant les mots paraissent bien faibles, rien qui soit assez fort pour identifier ce cataclysme ! Misery Index réussit le k o technique et risque de laisser bon nombre de « concurrents » dans le coma après un tel uppercut, tout simplement indispensable à tout amateur d’extrême qui se respecte …. Foncez.