Arrivé à la cinquantaine et après avoir consacré sa vie au rock, l'irlandais du nord RICKY WARWICK (THE ALMIGHTY, BLACK STAR RIDERS) renoue avec ses albums solo en nous offrant ce "When life was hard and fast" qui parait le 19 Février 2021 chez Nuclear Blast évidemment.


Le chanteur/guitariste remonte au créneau du hard-rock avec fougue, énergie, mais aussi avec une certaine mélancolie sous-jacente il faut l'avouer.
Mais ne vous y trompez pas Ricky vit toujours son rock et celui de ses modèles (rappelez-vous son dernier album de reprise où l'on retrouvait entre-autres des titres de Eddie Cochran, Elvis Presley, Johnny Cash, des Ramones et de Iron Maiden.).
Avec ce cinquième album solo, l'enfant de Belfast qui à "roulé sa bosse" dans différents groupes en live et en albums nous offre donc ses anecdotes de sa vie passée, des tranches de vies aussi et toujours avec ce savoir faire d'un rock pur et "rentre dedans" enregistré en condition live avec l'aide et la participation aux compositions de Keith Nelson (ex-Buckcherry).
Tout est donc bon à prendre dans ces 11 titres pour 40 minutes d'écoute et l'on ingurgite avec plaisir cette boisson "hard" de bout en bout avec les remarqués "gunslinger" (cover plombée, rockabilly saturé, de Mink Deville), puis nous savourons cette ballade (irlandaise ?) "Time don't seem matter" avec la participation de Pepper, fille de Ricky. Les titres qui "arrachent" sont bien placés comme "Still alive" rapide et binaire en diable. Ne négligeons pas le "folkisant" "Clown of misery" pour s'éclater en fin de galette avec "You're my rock n'roll" tous riffs dehors !
N'oublions pas de citer les "invités" de l'album dont Joe Elliott (Def leppard), Andy Taylor (Duran Duran), Luke Morley de Thunder, Dizzy Reed des Guns n' Roses et bien entendu Pepper comme cité plus haut, tout ce beau monde ayant laissé sa "patte" sur l'enregistrement.

Alors, "When live was hard and fast" devrait satisfaire tous les amateurs de rock, un rock éternel tout simplement !