Un nouveau pas vers le nouveau, voir l’original et la diversité des chemins pris pour percer le mur de la brutalité ; telles sont les démarches que les petits cannibales de Vile - le groupe qui a longtemps essayé de suivre le chemin du mythique death band cannibal corpse (on se demande toujours pourquoi Alex Webster met des t-shirts avec le logo de Vile) - ont décidé de suivre pour nous présenter un pur son venu direct de l’atroce.

Dés le premier titre pour commencer 'devour' on remarque un certain penchement vers le classique de Nile des riffs plus ou moins mélo_brutal pour se faire ensuite suivre d’un bon cocktail de souffrance ... les rythmes se déchaînent ; la symphonie du massacre ne fait qu’engendrer des troubles violents aux quatre coins du cerveau des auditeurs je dirais que c’est la nature du choc !!

Ce qui se sent effectivement c’est ce pincement en écoutant 'Deafinig Silence' ; sans doute chaque visiteur de cette galerie de souffrance dirait que c’est le meilleur titre de l’album. Le pas vers l’originalité sur ce morceau fait son apparition, personnellement j’attendais mieux concernant cette oeuvre après les trois albums … . Aussi le plus marquant dans cet album : le saut en acoustique sur 'Forlorn' pour mettre fin à cette boucherie ^^ !!

Sans oublier que cette fois Vile nous ont présenté une couverture digne de ce nom très symbolique et original, c’est la première fois qu’un death band essaye de sortir de la sphère du gore et du sang pour couvrir son album, reproduisant la terre découpé en deux avec une calligraphie arabe montrant la montée du terrorisme dont les musulmans sont les responsables et de l’extrémisme dont souffre la terre… (ceci n’est pas un propos raciste je ne fais que présenter le message de la couverture).

Malgré ce saut vers l’avant les Vile n’arrivent toujours pas à se débarrasser des influences techniques et rythmiques de leurs mentors qui sont vraiment fort présents… n’empêche que c’est un bon projet a écouter ;)