SOL DRACONI SEPTEM, un nom qui ne dira probablement rien à la plupart d’entre vous. Un nom qui sonne le Latin, un nom qui vous fera vibrer ! Eh bien ce groupe français composé de Tauon à la batterie, Muon à la guitare, clavier et aux vocaux (clean and back), Kaon qui officie à la guitare, vocaux (gutturaux) et au saxophone ! Oui un saxophone assez rare pour le souligner qui apporte vraiment quelque chose de neuf et revigorant !

« The Man Who Cried God » ouvre le bal avec une mélodie hypnotisant et prenante, on entre tout de suite dans le thème. Des espaces vides et tirés de l’œuvre de Dan Simmons. Des instrus maitrisés qui nous emmènerons loin par delà les étoiles.
Tout du long le groupe va garder sa ligne directrice qui consiste à nous faire prendre place au sein d’un voyage stellaire, dans une galaxie vide et effrayante ou l’homme n’y a que peu de place. Le tout teinté de nappes de claviers et d’un chant rauque voire growlé par moment. Ici seul au fond de l’espace vous y ressentirez le froid, la peur et la solitude.

SOL DRACONI SEPTEM nous propose ici un album d’une grande qualité, teinté de mélodies entêtantes et surprenantes. Ce voyage de 46 minutes nous permet de faire connaissance avec le groupe et de leur premier opus, « Hypérion ». Il ravira tous les fans de black métal mélodique mais aussi ceux qui aime les voyages introspectifs et stellaires. Un groupe à surveillez de prés !