Nouvel album pour les français d’Octane, je découvre ce « The life I choose » en même temps que le groupe, qui a déjà dix années de bons et loyaux services rock’n’roll, à sillonner les routes et jouant régulièrement dans l’hexagone, avec quelques prestigieuses premières parties à son actif, comme Vulcain, Blaze Bayley, Tagada Jones…

Après avoir passé la surprise des deux voix mixtes, chantant en français et anglais alternés, on se délecte de sept morceaux de bon heavy-rock qui sentent bon le vrombissement des Harley et les décoctions de houblon. Les riffs de guitare de basse sont décapants et entêtants, heavy à souhait, soutenus par une production béton, je dirais même qu’elle fleure bon le bitume, à l’instar du son de batterie qui vous martèle le cerveau comme un pilon incessant, pour votre plus grand bien…
Les morceaux d’Octane doivent certes très bien passer sur scène, j’espère seulement que la grosse voix écorchée d’Alex ne passe pas toujours au-dessus de celle plus fluette de Mali, car sur l’album, la chanteuse est totalement éclipsée dans le mixage, surtout lorsque les deux vocalistes chantent ensemble. Mais laissez-lui de la place à votre chanteuse, qu’elle s’exprime aussi, bon sang de bois !!!

Un bon album de heavy-rock bien gras et bien cornu, qui ravira tous les spectateurs et aficionados des conventions de motards dans les mois à venir… Bonne route à vous !!!