Il est impressionnant de constater combien les labels spécialisés dans la musique dite à « haute énergie » nous abreuvent de productions musicales en ce début d’année 2006 proposant tout et n’importe quoi, du très bon, du bon, du moins bon voir du médiocre, et c’est précisément ce petit adjectif qui ma foi sied le mieux au groupe dont j’ai l’intention de vous causer dans cette modeste chronique…

Love forsaken est italien et a vu le jour en 1998. Ces derniers ont sorti leur première mini galette en 2000 « Dead sun » puis une démo en 2001 « Suddenly loki faces » un single en 2003 « The human race II « et enfin leur tout premier album « Sex, War and prayer « en ce début d’année 2006. Pour vous situer l’ensemble disons que ce groupe propose une musique plutôt sombre et technique où les breaks rythmiques se succèdent les uns aux autres ; le chant reste saturé tout le long de la chose sans variation particulière, la guitare assure son travail assénant des riffs certes puissants mais entendus et réentendus des millions de fois sans qu’aucune émotion particulière ne vienne déranger le pilotage automatique sur lequel celle-ci semble brancher.
Mention très bien quand même il faut lui rendre hommage au batteur qui s’en sort très bien derrière ses futs nous faisant profiter de quelques tourneries plutôt bien senties évitant par la même un naufrage pourtant imminent à ses compagnons de galère ! Quoique, pas si sûr au vu de la prestation réalisée par le jeune homme à qui revient l’ honneur de s’occuper du clavier et qui, dans un grand élans de modestie, nous balance quelques petits solos de clavecin pas piqués des vers, aussi inintéressants qu’inutiles, faisant passer n’importe quel pianoteur du dimanche pour un virtuose né ! Ajouté à cela une production relativement faiblarde et sans relief et le point de non-retour est atteint….

Allez je n’en rajouterai pas plus car la coupe est, mine de rien déjà bien pleine, je me permets de passer mon tour pour cette fois, et si je peux vous faire une confidence, faite de même ….. de profundis.