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CITY WEEZLE N°2 [ 2021 ] |
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CD Album - Durée : 58.29 - Style : Fusion | |
Informations : | |
Interview : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 30 juin 2021 - Chroniqueur : Chart | |
Il y a des groupes qui, lorsqu'on les écoute pour la première fois, on se dit que ça va être simple d'écrire quelque chose sur leur musique car ils correspondent à un style déterminé assez simple à suivre. Il y en a d'autres, on se demande comment on va réussir à exprimer un point de vue assez juste pour faire transparaître l'écoute de leur musique tant celle-ci peut-être riche et complexe. C'est dans le deuxième catégorie que CITY WEEZLE vient se ranger. De par son histoire complexe avec des musiciens venant de France et d’Irlande, d'Allemagne et du Japon, CITY WEEZLE a forcément eu à faire face à des complications depuis sa formation en 2005. C'est pourquoi 16 années après ses débuts, le groupe ne propose qu'aujourd'hui son deuxième LP. Les voici donc de retour aujourd'hui avec ce nouvel album sobrement intitulé « N°2 ». On retrouve aux commandes du mixage et du mastering de ce disque, une nouvelle fois, le talentueux Gautier SERRE aussi connu sous le nom de IGORRR qui vous dira forcément quelque chose. On retrouve un son massif et propre comme il se doit. Même sans label pour les soutenir, CITY WEEZLE atteint un très bon niveau d'enregistrement. Le travail rendu est impeccable, aucun doute là-dessus. On se plonge dans ce disque avec « Captain Introspective ». Le clavier et l'ambiance auraient tendance à me faire penser au thème du festival de Cannes avant que l'on ne soit confronté à un style bien différent. C'est du rock, du metal bien évidemment, un peu à la manière dont le ferait un Devin TOWNSEND avec une voix digne du film « Nightmare's Before Christmas ». Donc voilà quelles sont les références auxquelles je pense à l'écoute de ce premier titre. Nous sommes loin des choses conventionnelles du metal ou du rock mais ce n'est pas pour me déplaire, loin de là. Et de fait, les musiciens sont particulièrement bons, et ce à tous les niveaux. Il n'y a qu'à écouter le chant de « The Underground In Europe ». Il y quelque chose de QUEEN et de la musique médiévale dans ce morceau. C'est étrange mais aussi rafraîchissant. Il y a aussi ce qu'il faut de grosses guitares bien placées pour donner à ce morceau de multiples facettes. On fait aussi un petit tour du côté de la musique slave avec « Maestro Mafioso ». Là encore l'équilibre et les contrastes sont impressionnants entre musique plus traditionnelle et metal. On continue avec des ambiance arabisantes sur « Crimson Jr », percussions à l'appui avant de revenir à des choses plus martiales avec « She's A Tromper ». Il y a presque du ROB ZOMBIE et du PANTERA dans ce titre même si c'est nettement plus dépouillé. C'est en tout cas un morceau puissant et bien énergique. On poursuit avec le bien nommé « Even Weezles Get The Blues » et le plus mélodieux « Eskimo Pie » avant de conclure avec « Cluedo ». Cette conclusion d'une dizaine de minutes va vous transporter dans tous les sens à la façon d'un pinball. Il n'y a pas à dire, CITY WEEZLE a tout pour vous déstabiliser. C'est bon, c'est frais et bien déjanté mais très bien produit et très bien joué. Il y a un talent et un potentiel ici qu'il ne faut pas rater. En espérant que le groupe puisse revenir plus rapidement pour son prochain album. | |
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