CHRONIQUES ALBUMS

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ELDRITCH
EOS [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 66.00
Style : Metal progressif
Lien du label : http://scarletrecords.it
Lien du groupe : http://www.eldritchweb.com
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 19 novembre 2021 , réalisée par IvanJack25
   
                Les metal progueux d’Eldritch sortent cette année leur douzième album studio, si je compte bien, intitulé EOS. Je n’ai hélas pas eu l’occasion de suivre assidûment la carrière des Italiens mais j’avais beaucoup aimé leurs premiers albums, spécialement le troisième « El nino » au milieu des 90’s, alliant un metal prog issu de l’inspiration de l’époque façon Vanden Plas, Fates warning et Dream Theater à des claviers originaux et un chanteur à la voix d’or, Terence Holler, toujours fidèle au poste après 30 ans d’existence du groupe et toujours aussi excellent.
 
                Que d’évolution en découvrant ce dernier opus. Tout au fil des chansons, nous découvrons une ambiance assez moderne dans la production, sans pour autant faire oublier le style du début des années 2000, lorsque Threshold, Vanden Plas, Ayreon, Royal Hunt régnaient en maîtres en faisant jaillir une musique inspirée  et flamboyante.
                Les guitares empruntent souvent la fougue des riffs thrash voire post-metal de la dernière décennie « Circles », les claviers sont résolument modernes et prolixes, comme sur l’épique et radieux « Sunken Dreams » – pour une fois qu’ils ne sont pas mangés par un mur de grattes ! -, et le chanteur Terence reste magistral dans toutes les tessitures, medium, aigües, douces ou énervées. On pense parfois même à Peavy Wagner de Rage « The cry of a nation » à l’époque où il atteignait encore des notes surhumaines…
                A noter la très belle ballade « I can’t believe it » où les poils de nos avant-bras se dressent pendant ces six minutes de bonheur, encore chapeau au chanteur ! Une surprise nous attend en fin de disque, le bon vieux « Runaway » de Bon Jovi, agréablement interprété, plus metal que le Hard FM d’origine, un peu accéléré et amélioré d’une touche actuelle et de chorus guitares/claviers classieux.
 
                Entre rythmes asymétriques à foison et harmonies coriaces et alambiquées, entre rythmiques et chorus ciselés, évolutifs et mélodies de haute voltige, tout cela couronné d’un chant habité et émotionnel à souhait, Eldritch nous prouvent une fois de plus qu’ils ont bien leur place aux côtés de leurs contemporains, ou même de leurs maîtres, malgré un manque crucial et injuste de notoriété dans notre pays. Un coup de cœur de plus en cette fin d’année décidément de grande qualité.





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