CHRONIQUES ALBUMS

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LANA LANE
Neptune Blue [ 2022 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 56.30
Style : Rock/pop mélodique
Lien du label : http://www.frontiers.it
Lien du groupe : http://www.lanalane.com
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 08 mars 2022 , réalisée par IvanJack25
   
                Je pense que peu de gens en France ont entendu parler de Lana Lane, en tout cas de son travail solo. Cette chanteuse américaine sort pourtant depuis 1993 des albums en son nom de très belle facture et participe à de nombreux projets d’artistes évoluant entre rock progressif et pop mélodieuse.
 
                Pour ma part, j’ai découvert Lana dans l’album d’Ayreon « Flight of the Migrator », où elle faisait, comme toujours dans les projets de sieur Lucassen, partie d’un casting de rêve (Russel Allen, Bruce Dickinson, Timo Kotipelto, Neal Morse…). Son grain de voix m’a immédiatement plu car unique et reconnaissable entre tous les artistes présents de ce fabuleux double album. Je ne me lasse pas de réécouter souvent ce "Dragon of the sea" et « 2084 », tant la chaleur de son timbre fait rêver d’un monde toujours plus beau…
 
                Dix ans après son dernier album solo en date, El Dorado Hotel, ce « Neptune Blue » sorti il y a un peu plus d’un mois reste très attendu d’une certaine impatience de la part des fans les plus assidus. Dès les deux premiers morceaux, je fonds d’émotion… Quelle voix !!! On retrouve cette prestance incroyable sur ce « Remember me » empreint d’une belle énergie. Elle n’a pas pris une ride, le poids des ans est imperceptible sur son timbre si particulier et sa tessiture toujours très large et enivrante. Je retrouve les mêmes sensations qu’en 2000 sur le couplet très doux de « Under the big sky » et j’espère de tout cœur être ainsi enivré tout au long de l’album.
 
                Nous avons en effet droit à de très bons moments comme la superbe ballade « Come lift me up », le groovy « Bring it on home » et le très subtil « Don’t disturb the occupants ». Quelques longueurs se font sentir par moment, comme « Really Actually » et son refrain à rallonge ou « Lady Mondegreen » qui ressemble étrangement à un vieux morceau d’Uriah Heep, la faute peut-être à un son de clavier légèrement trop vintage…
               
                Mais la qualité l’emporte toujours et encore avec un esprit très Rock US mélodique sur « Miss California » et « Far from Home », que c’est entraînant tout ça, nous avons même droit à un bon blues des familles, « Someone like you », où le talent du guitariste Jeff Kollman se fait vraiment sentir, son jeu étant drapé de feeling et d’une belle musicalité.
 
                L’album se termine avec « Neptune Blue », longue fresque de plus de huit minutes, où la magie vocale de Lana provoque toujours autant de frissons sur ces belles mélodies, et où le talent du soliste et les harmonies doucereuses de claviers se joignent pour une magnifique fusion colorée et bienfaisante.
 
                La voix de Lana fait toujours des merveilles au grand bonheur de nos émotions et les soli de guitares sont très inspirés et mélodieux dans tout l’album. Lana est toujours accompagnée de son fidèle compère, producteur, claviériste et mari Erik Norlander depuis quelques décennies maintenant, son talent et son expérience font à nouveau merveille sur ces onze chansons toute en finesse, et superbement composées. On n’oublie pas que les deux acolytes ont fait partie un temps de la fine fleur du rock progressif américain, et cela se ressent… Un bien bel album, subtil, délicat, très classe !
 





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