CHRONIQUES D'ALBUMS




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BURIALMOUND
Devil’s Work [ 2006 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine - Durée : 70.00 - Style : Death / Black
Informations :bonus incluant l’intégralité des titres du premier album nommé «BLACK DEATH»
Interview :
Contact label : http://www.underclass-music.com
Contact groupe : http://myspace.com/BURIALMOUND
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 25 mai 2006 - Chroniqueur : HERAMOTH
 

Jadis nommé Utgard, le trio Finlandais formé en 1994 officiait dans un black hargneux et primitif faisant la part belle à un inamovible atavisme nordique en témoignent la première démo ‘Northern Glory’ en 1995. Par la suite une progression vers une musique plus complexe et aboutie lorgnant indubitablement vers le Deathmetal se mit en en route avec le EP 7 titres « Horror » en 1998 et « Black Death » en 2001.
En somme tout au long de son existence le combo était prompt à entamer un certain lot de changements de sa musique, avortant volontiers un Black simpliste au profit d’un Death « Blackisant » regardant sans doute vers les premiers méfaits de groupes comme Incantation.

Un disque très généreux en terme de quantité, en témoignent les 19 titres et la durée générale de 70 minutes. Mais étant donné que les titres de ce ‘Devil’s Work’ côtoient la réédition intégrale du précédent ‘Black Death’ l’audition pourrait se faire en deux temps.
‘Devil’s Work’ démarre avec un titre sobrement intitulé ‘C’, ce qui se remarque d’emblée est ce son gras et dégoulinant, qui, s’il ne fait pas apparaître cet album comme une perle de superproduction, aura le mérite de mettre en place un climat plus « chaotique » et plus enclin aux ambiances pesantes. Un concentré de lourdeur, qui ne laisse pas la part belle à une pluie incessante de blast-beats, le tout secondé par un chant d’outre tombe classique et des vocalises black écorchées, des riffs de bon ton et des parties batterie parfaites dans la veine du « ni trop/ni pas assez « . Bref, rien de déplaisant au général,les titres font bon train et l’on remarque aisément les pierres angulaires de cet opus comme ’At Golgotha I Masturbate’ et sa fibre épique, ainsi que le lancinant final ‘Vision Of Darkness, Hate And Destruction’ .
Le reproche principal de cette première partie est qu’en dépit de bon arguments, l’ensemble manque absolument d’originalité et au final on retiendra très peu de riffs tant les titres sont parfois un brin redondants.

Passons a «Black Death », même studio, étonnement d’ailleurs tant le son apparaît moins gras voir plus précis. La donne est sensiblement similaire et ce Death aux légers penchants Black refait surface, mais concrètement, en dépit de l’idée que les progrès se font au fur et à mesure des albums, ce ‘Black Death’ se montre presque plus prédominant que son petit frère. L’efficacité de certaines compos est moins fondue sous une prod grasse à outrance et un côté plus incisif est de mise, des titres comme « Beast Among Us » ou « Funeral Night and The Immortal Evil » s’avèrent franchement plaisants et on ne peut plus efficaces.

Au final de cet (ces ?) album offre généreusement un gros nombre de titres dispatchés entre deux opus dissociables mais au fil conducteur identique. Si l’originalité n’est pas la colonne vertébrale de cet opus il aura le mérite de présenter son lot de bon titres qui pourront sans doute satisfaire les nostalgiques d’Incantation voir des premiers méfaits de Belphegor.








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