Ne vous fiez pas à la pochette ingrate aux couleurs provoquant une nausée quasi-instinctive, ce troisième album des italiens continue à nous énergiser de leur très bon Hard-Rock des familles, empruntant de ci de là aux aînés du genre, citons Kix (« The end »)), Mötley Crüe, Great White et Bon Jovi pour les plus flagrants.

La voix du chanteur est haut perchée mais le timbre reste très appréciable et bourré de feeling. Les guitares sous-accordées en rythmique (ils joueraient en 7 cordes que cela ne m’étonnerait nullement..) pour un son plus moderne malgré le style très vintage et les chorus respirent l’inspiration et la virtuosité. Parfois un côté metal mélodique genre Stone Sour, « 567 Hate ! », vient nous chatouiller les oreilles avec bonheur et une belle power-ballad « On a stage together » ravit nos sens, comme à la belle époque du genre, où le chant se taille une part magnifique pendant que les musiciens s’envolent sur cette mélopée enivrante et maîtrisée. On pense à Tesla et à White Lion par moment, nostalgie quand tu nous tiens…

Dix titres qui nous font un bien fou tant ils sont interprétés avec talent et conviction ; seul bémol de l’album, la dernière et onzième chanson « Here lies her ghost » qui sonne comme un essai un peu progressif, voire épique assez long, trop long même, réellement dispensable et hors de propos.