CHRONIQUES D'ALBUMS




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JOURNEY
Freedom [ 2022 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 76.00 - Style : Hard rock melodique
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : https://journeymusic.com
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 29 septembre 2022 - Chroniqueur : IvanJack25
 

Je pensais tristement que le groupe Journey ne ferait plus que des concerts et qu’il ne sortirait plus d’album. En effet, depuis l’excellent Eclipse en 2011, plus rien de nouveau n’était sorti de la six cordes du sublime et unique Neal Schon. Et pour un grand fan de ce groupe comme moi, onze ans, c’est long, très long.

C’est donc une joie non dissimulée que je me suis mis à saliver lorsque la pochette bleu flamboyant de Freedom, toujours agrémentée du scarabée mascotte depuis leurs débuts dans les seventies, est apparue sur les réseaux et qu’un titre avait été dévoilé sur Youtube.

Dès les deux premiers morceaux, j’étais persuadé que Steve Smith, batteur emblématique du groupe avait réintégré les rangs. En fait il avait remplacé Deen Castronovo en 2015 pour quelques dates mais n’avait finalement pas rempilé, c’est donc bien Deen qui joue sur ce disque, mais collant à s’y méprendre au style de son prédécesseur car sur « Together we run » et encore plus sur « Don’t give up on us », on ressent le son de l’époque de la réunion avec Steve Perry en 1996 avec l’album Trial by fire.

Arnel Pineda tient toujours le micro avec autant de brio depuis 2007 et je le trouve beaucoup plus émotionnel sur cet album, se détachant de plus en plus de sa voix clone de Steve Perry (c’est certainement pour cela qu’il avait été choisi à l’époque…) et nous emportant dans un monde à lui, écoutez « Still believe in love » pour vous faire une idée de son talent, ballade très pop et mais très atmosphérique, superbe !

La patte Journey est toujours présente, intacte et gentiment désuète pour l’époque actuelle (mais leur demande-t-on vraiment autre chose ? Résolument non!), les sons de claviers de Jonathan Cain fleurent bon les années 80, « You got the best of me » en est la preuve flagrante, c’est du Journey, quoi, et du très bon ! Les années passent mais ne semblent pas altérer le jeu et l’inspiration de Neal Schon, toujours aussi flamboyant en solo, il n’y a qu’à se laisser emporter par ses mélodies comme sur la ballade « Live to love again »...

Parfois les musiciens nous proposent des titres à rallonge, avec solos à n’en plus finir et vibes de chant répétées, comme sur « Afterglow », mais sans ennui ni redondance, chant et guitare respirent l’osmose la plus pure et le groove basse batterie est réellement bien entretenu, respect. On a même droit à quelques décrochés très rock, comme « Let it rain »sonnant très Aerosmith, avec de beaux riffs saccadés vintage à souhait, sur « Holding on » et Arnel se montre décidément éclectique et très en voix, presque agressif et plus viril qu’habituellement.

Le son et l’atmosphère générale oscillent entre le Trial by fire et les trois albums sortis dans les années 2000, Arrival, Generations et Revelation (le premier avec Arnel au chant). Et nous retombons souvent nostalgique car le chanteur détient toujours ce grain particulier qui rappelle Steve Perry, « Life goes on », et c’est bon de l’entendre encore. Arnel est vraiment le digne successeur de Steve, pour preuve à nouveau le début calme de « Beautiful », très beau, empli d’émotions dans cette voix cristalline. Le morceau continue et se termine en titre de Journey traditionnel, avec une rythmique à la caisse claire décalée, oubliant volontairement le deuxième temps de chaque mesure, clôturant ainsi l’album de la plus belle des façons.


Quinze morceaux pour soixante-seize minutes de musique et pas une seconde d’ennui. A l’aube de leurs cinquante années de carrière, ça force le respect suprême et ça n’arrive pas à tous les groupes de cet acabit. Décidément, aucune fausse note depuis leur premier disque en 1975, à part peut-être Raised on radio en 86, la faute à l’époque qui n’avait pas été tendre avec les groupes pourtant bien établis… Pour tout cela, je m’incline bien bas et leur signe une sincère et grande révérence, pour une telle qualité dans la longévité !








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