CHRONIQUES D'ALBUMS




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ALL MY SHADOWS
Eerie monsters [ 2023 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 49.00 - Style : Heavy-metal
Informations :
Interview :
Contact label : http://www.frontiers.it
Contact groupe : https://www.facebook.com/allmyshadows
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 21 mars 2023 - Chroniqueur : IvanJack25
 

Lorsque je lus sur le site de Vanden Plas que Andy Kuntz (chant) parlait d’un album à venir avec un autre groupe, j’en fus tout alléché car je désire depuis longemps entendre ce merveilleux chanteur sur d’autres productions et d’autres styles. Je ne vous cache pas que le chanteur a fait partie de mon opera-rock Foreign sur le deuxième album et y a brillé de mille feux.



Mais au fur à mesure de l’annonce des musiciens, il s’avère que le groupe All my shadows se compose de trois membres de Vanden Plas, à savoir Andy bien sûr et les deux frères Lill, Stephan à la guitare et Andreas à la batterie. Les deux autres musiciens sont Francky R. à la basse et Markus Teske aux claviers, qui n’est autre que le responsable du son parfait des albums du groupe allemand depuis près de vingt ans, entre autres.



Vanden Plas étant un de mes groupes fétiches depuis leurs débuts, j’eus une belle appréhension, presque une peur d’être déçu en espérant qu’ils ne fassent pas un copier-coller de leur groupe premier. A la sortie du premier single « Silent Waters », je suis rassuré. On reconnait évidemment le sublime timbre d’Andy, et les rythmiques féroces et tranchées des frères Lill mais le style semble plus Classic Metal que Metal progressif ou Symphonique pour lequel Vanden Plas nous ont habitué. La sortie du deuxième single « Phantoms of the dawn » confirme mon impression initiale d’un style un peu plus épuré et axé sur les mélodies plus que sur les plans techniques.



L’album est donc dans mes mains depuis trois semaines et tourne en boucle depuis. Je ne m’en lasse pas, et là où il faut un grand moment et quelques écoutes pour s’immerger dans l’univers de VP, bourré de petits détails affriolants et de plans très variés, on rentre ici directement dans le vif du sujet, les refrains sont efficaces et soutenus par des musiciens imparables. Les riffs de Stephan sont aiguisés à souhait (« Silent Waters », « A boy without a name ») et ses chorus toujours inspirés, comme sur la power-ballad « Lifeforms » et son envolée de fin. Les gros riffs bien gras sont également présents, comme sur « Wolverinized » où l’on se croirait revenus au Balls to the Wall d’Accept avec un son actuel, épatant !



Markus marque bien sa présence (contrairement au bassiste Franky R. trop discret), malgré le fait qu’il me manque un peu les sons originaux de Gunter Werno, mais ce n’est peut-être qu’une question d’habitude. En tout cas il utilise des sonorités bien à lui, toutes en finesse, comme sur « Syrens » où j’ai ressenti un bon petit côté Savatage qui m’a beaucoup plu. J’aime également l’ambiance qu’il réussit à créer discrètement sur certaines parties calmes de « All my eerie monsters ».



« Farewell » s’impose comme une étrange ballade très acoustique, presque pop, presque world avec ces chœurs d’enfants reprenant le refrain avec entrain sur la fin, une belle surprise en soi, avant la déferlante « Devil’s tribe », véritable brûlot de Heavy très rythmique et dotée d’une énergie folle, sans aucun doute l’un de mes morceaux préférés avec le dernier « All my eerie monsters », très certainement dû au côté prog présent de ces deux titres flamboyants.



A noter la magnifique pochette de notre talentueux Stan W. Decker que nous ne présentons plus, tant son savoir-faire est mis au service de tant de groupes à travers la planète depuis de nombreuses années. Respect Stan, une fois de plus, pour avoir sublimé la musique du groupe.



Finalement, All my shadows reste une entité à part entière et n’évoque Vanden Plas qu’en de rares occasions, notamment sur la production similaire et sur le morceau de clôture, l’excellent « All my eerie monsters » où l’on sent que l’inspiration des musiciens n’est jamais si éloignée. Reste à espérer que ce ne soit pas un « one-shot » et qu’il y ait une suite à ce premier bijou. A voir avec l’interview bientôt présente pour le webzine qu’Andy a bien voulu me consacrer et qui complètera cette chronique…









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