CHRONIQUES ALBUMS

Comme je n’aime pas être trop négatif dans mes chroniques d’albums en règle générale, je serai bref pour vous parler de ce premier album de la chanteuse serbe Nevena Dordevic. Je croyais d’abord découvrir l’album solo de l’une des chanteuses de The Big Deal, Nevena Brankovic, mais malgré la signature sur le même label Frontiers et le lien qui lie cette nouvelle chanteuse au groupe sus-cité, cet album n’a rien à voir. J’aurais préféré un disque de dame Brankovic, mais bon...

Sous la houlette du producteur et multi-instrumentiste Mike Palace, Nevena nous propose onze titres d’un pop-rock gouleyant de mélodies ultra-communes et de refrains sirupeux à souhait, comportant les oh ohh et he eh et yeah yeah que tout grand public peut reprendre en choeur sur scène.

La production est si plate et synthétique qu’on a du mal à se repérer entre toutes les chansons, dont aucune ne se démarque vraiment des autres. La chanteuse possède toutefois un joli brin de voix mais j’aimerais vraiment l’écouter sur scène car son chant semble tellement automatique et bridé par les compositions sans âme qu’on se prend à bailler d’ennui dès le troisième morceau.

Nevena compte peut-être sur sa plastique irréprochable qu’elle met largement en valeur dans ses clips pour se faire un nom (ma remarque n’est aucunement sexiste, regardez juste ses vidéos, cela se passe de commentaire…), mais peut-être devrait-elle confier ses chansons et son potentiel à d’autres compositeurs plus inspirés et plus originaux...