Remontons le temps, plus précisément en 1987, où le groupe français DARKEN se forme à Laval. La même année, ils enregistrent une première démo éponyme, et deux ans plus tard, une seconde intitulée "Welcome to the dark!". 31 ans plus tard, le groupe revient dans la lumière et sort son premier album "Welcome to the light". Le groupe bénéficie d'un nouveau line-up avec 3 anciens membres : Stephann Monceau (chant), Philos Prud'homme (guitare) et Lorenzo Barbier (guitare), les deux nouveaux membres sont Liam Barbier (batterie) et Henri-Pierre Bithers (basse).

Ce qui frappe d'entrée, c'est que le groupe a changé de style. Dans les années 80, ils étaient dans le heavy traditionnel, mais pour leur premier album, ils ont opté pour du Metal alternatif, avec une pointe de Heavy/Power. Pourquoi pas ? Le rendu est très agréable. On est rapidement plongé dans l'ambiance de l'album, une société qui sombre, envahie par ses propres démons. La chanson "The end of time" représente bien cette osmose, mais là où l'album nous réserve des surprises, c'est qu'il y a une touche d'espoir à travers les chansons. Tout le tableau n'est pas assombri. Les mélodies sont très convaincantes, et on se retrouve dans du Metal très énergique, qui donne à l'auditeur l'envie de se battre à leurs côtés à travers les différents thèmes proposés. Le timbre du chanteur Stephann est très mélodique et très bien retranscrit. Les chœurs qui l'accompagnent durant l'album jouent très bien le jeu et apportent à l'opus une solidarité commune, des membres soudés quoi qu'il arrive. Les solos de guitares s'enchaînent bien et sont en parfait accord. La chanson "Mission accomplished" est dotée d'une énergie incroyable ! L'album est cependant un peu répétitif au niveau des chansons, mais cela n'altère en rien sa qualité. 48 minutes de pur bonheur !

Le mixage et la production montrent beaucoup d'efforts, cela s'entend au niveau de la voix, c'est carré et très propre.

En conclusion, l'album nous guide vers la lumière...