JOEL HOEKSTRA'S 13
Crash of life [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 57.00
Style : Hard-Rock mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.joelhoekstra.com/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 septembre 2023 , réalisée par IvanJack25
   
Connaissez-vous ce fabuleux guitariste ? Assez discret en France en termes de réputation, il n’en est pas moins prolifique aux États-Unis. Parmi ses faits d'armes, on notera qu’il fait partie du Transiberian Orchestra, des deux derniers albums de Whitesnake, de Revolution Saints et qu’il a joué avec Night Ranger, Michael Sweet, Jeff Scott Soto et sur l’album solo de Amy Lee, la chanteuse d’Evanescence.

Il a également quelques albums solo à son actif, et ce "Crash of Life" est le troisième album de son projet Joel Hoekstra’s 13. S’étant entouré des pointures que sont Tony Franklin à la basse et Vinny Appice à la batterie, Russel Allen de Symphony X et TSO laisse le micro à Girish Pradhan, chanteur indien assez peu connu (Girish and the Chronicles) mais qui s’avère être une très bonne recrue pour le style.

Cet album se trouve être un bijou de compositions extrêmement inspirées, mixant le Hard-Rock mélodique et le Heavy-Rock burné, prouvant que le guitariste virtuose est également un sacré compositeur. On navigue entre des chansons énergiques comme « Everybody Knows Everything », « Crash of Life » et du blues-rock de très belle facture tel que « You’re Right for Me », en passant par des moments plus voluptueux, doux et sereins avec « Torn into Lies », « Over You » et « Through the Night ».

Le gros heavy américain est bien présent également avec « Far Too Deep », qu’on dirait tout droit sorti du dernier Archon Angel ou même d’un bon vieux Savatage. Les riffs heavy-rock des années 80 sont aussi de mise, comme sur « Don’t Have Words », qui respire le très vieux Scorpions de l'époque Uli Roth.

Le chanteur Girish possède un timbre rocailleux proche d’un Ronnie Romero ou d’un Doogie White, mais n’est pas sans rappeler Jeff Scott Soto. D’ailleurs, sur l’excellent « Damaged Goods », j’ai bien cru que c’était Jeff qui chantait. Demi-erreur puisque le vocaliste de Sons of Apollo s’occupe de tous les chœurs bien fournis de l’album, ceci explique cela.

L’esprit de Whitesnake a bien marqué le guitariste virtuose, car son influence se fait sentir tout au long de l’album, tant dans l'époque bluesy sur « You’re Right for Me » que dans la formation actuelle sur « I Would Cry for Love » et « Not Tonight ».

On retrouve également le maître Derek Sherinian aux claviers, distillant ses sonorités bien personnelles dans des chorus endiablés, parfois en double harmonie avec la guitare de Joel, comme sur « Damaged Goods » et « Not Tonight ». Derek sort également son Hammond pour un bon moment à la manière de Deep Purple sur l’excellent « Find a Way ».

On ne s’ennuie pas une seconde sur cet album car chaque morceau est intéressant et apporte quelque chose au précédent. Il s'agit d'une belle suite de chansons heavy mélodiques, un très bon moment de musique qui impose enfin Joel Hoekstra comme un très grand compositeur, n’ayant à rougir d’aucun de ses pairs.







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