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KENNY'S DEAD
Kenny's dead [ 2023 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine MCD-EP - Durée : 26.39 - Style : Grunge indie-rock
Informations :
Interview :
Contact label :
Contact groupe : https://www.facebook.com/kennysdead21
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 02 octobre 2023 - Chroniqueur : IvanJack25
 

Tout nouveau venu sur la scène underground de Bourgogne-Franche-Comté, Kenny's Dead est composé de quatre membres ayant déjà fait partie de nombreux groupes régionaux : Franck à la guitare, Lucas à la basse, JP à la batterie et Francky au chant.

Dès le début, cet EP de 6 titres donne le ton avec des sonorités indie-rock et post-grunge, voire punk-rock ici avec "666", dont les textes font un parallèle avec la mythique Route 66 aux États-Unis, mais avec une connotation plus démoniaque. Le morceau est brut, sans chichis, ça rappelle le plein gaz de Motörhead, et l'énergie transmise nous promet un bon moment pour la suite, qui étonnamment ne renouera pas avec ce style de morceau, mais évoluera vers d'autres ambiances.

Le morceau suivant, "Demon", nous plonge dans une atmosphère beaucoup plus lourde et sombre, lancinante, doté d'un chant mélodique et habité, traitant de l'addiction, et d'une basse bien présente qui vrombit, faisant frémir notre esprit. "Human Dog" continue d'explorer les méandres de l'esprit humain, la guitare et ses accords acoustiques rappellent un peu Joy Division ou même The Cure période "Seventeen Seconds", avec ce côté langoureux. La basse est encore bien présente, habillée d'une légère saturation pour un très bon rendu, et Francky rend vocalement une belle nostalgie, alternant douceur et expulsion de rage. Soundgarden n'est pas loin...

Avec "Leave Me Alone", on retrouve un moment mid-tempo très entraînant qui risque de bien faire secouer nos têtes lors de leurs futurs concerts. La structure du morceau est simple, surtout au niveau de la guitare. Il aurait mérité un peu plus d'évolution dans les riffs et les ambiances. Les notes en solo changent très peu, et l'ensemble semble un peu longuet. La fin est assez répétitive, contribuant à cette sensation de longueur, alors que le morceau ne fait que cinq minutes.

Dans "Rest in Peace", on ressent les influences de certains groupes des années 90 et du début des années 2000, en particulier Alice in Chains en premier. Ce slow-tempo est comme une petite respiration plus légère parmi les autres titres. Le chant est un peu plus monocorde et suit donc les instruments d'une manière assez linéaire et homogène.

Avec "Asylum", nous retournons à l'intérieur de nous-mêmes, comme une plongée ultime dans l'âme humaine, aux abords de la folie et du point de non-retour. Guitare, basse et voix rendent très bien cette introspection, et l'évolution de l'ambiance pour un final déchaîné achève cette galette de la plus intéressante des façons. On pourrait se permettre d'ajouter trois ou quatre morceaux de plus sans aucun problème !

Une belle découverte que ce premier essai des Kenny's Dead. On sent une authenticité et une sincérité chez les musiciens, et la voix de Francky, tantôt lancinante tantôt torturée, montre bien toute la complexité et les combats internes de l'esprit humain. Deux bémols cependant quant à la production, assez hétérogène entre les instruments et la voix (la batterie est trop présente et la voix trop en retrait, ne montrant pas toutes les nuances qu'elle s'efforce de donner) et au jeu de batterie qui parfois manque de rigueur et de stabilité, surtout lors des reprises de breaks et de roulements. Ce sont de petits défauts qui, j'en suis sûr, se corrigeront avec le temps, l'expérience et la scène.

À noter un très bon clip vidéo à visionner sur YouTube pour "Leave Me Alone", où l'on ne décroche pas de l'écran jusqu'à la dernière seconde, et dont le côté un peu répétitif que j'avais ressenti s'estompe totalement avec les images. Cela montre que tout dépend du contexte dans lequel on écoute un groupe ou un morceau. Procurez-vous vite cet EP et guettez leurs concerts pour l'année prochaine ! Vivement l'album !








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