Le groupe français Stubora est né en 1996. Deux ans plus tard, ils sortent leur premier album, "Oropa'a". En 2003, c'est "What We See Is Not What We Wanna See", suivi de "Bleeding My World" en 2006, "The Almighty" en 2011, "Résurrection" en 2015, "Horizon Noir" en 2019, et enfin "Écorché Vif" en 2023. C'est donc leur 7ème album, dont je vais vous raconter l'histoire. Le trio est composé de Cyril Beaudaux (guitare et chant), Mick Velazquez (basse, guitare et chant), et Niala Sabel (batterie).

Tout d'abord, l'album commence avec la chanson "Venin" avec un compte à rebours "five, four, three, two, one", et là, ça commence avec un gros son de heavy rock, ça décoiffe. Entre les riffs de guitare et la batterie percutante, les paroles reflètent la société d'aujourd'hui, le venin que crachent les personnes les unes envers les autres à travers les réseaux, etc. On est face à une véritable critique de la société. "Enfant de la Haine" est une chanson très rock qui se penche sur un enfant qui grandit avec de la haine et de la violence, critiquant les enfants d'aujourd'hui, les moyens qu'on leur donne, et surtout le monde dans lequel ils grandissent. La voix du chanteur sur certaines chansons ne laisse guère présager un avenir radieux, on ressent de la mélancolie et de la tristesse, mais d'une vérité indéniable.

Le gros coup de cœur de l'album est la chanson "Nouvelle Génération", un coup de poing sur ce que sont les nouveaux jeunes de notre monde, quel monde on leur a légué, et quel destin les attend. Cette chanson est très énergique, avec un rythme entraînant et très accrocheur.

Ce nouvel album de Stubora est empli de mélancolie et de cicatrices qui auront du mal à se refermer, mais il dégage une sincérité et un professionnalisme indéniables. L'album est rempli d'énergie ! Un must !