Et de 4 pour monsieur Phil Campbell qui, à 62 ans, n’est pas prêt de raccrocher sa guitare, qui a tant servi, notamment au sein de Motorhead de 1983 à 2015 (pour les retardataires).

Ici donc leur tout dernier opus « kings of the asylum “ sorti chez le label incontournable Nuclear Blast, avec toujours la petite famille qui l’accompagne à tous les postes, sauf le chant. Chant qui changé sur cet album avec le tout nouveau Joel Peters, qui remplace Neil Starr.

Autant dire que cet album « dépote » grave, dans son style bien entendu, à savoir un bon hard’n roll des années 80’s, lourd, massif, et assez incisif. Pas de réel gros changement de ce coté là sur les albums précédents, même si j’ai trouvé un réel aboutissement à tous les niveaux : compos, son, inspiration, énergie, tout y est.

Le gros point en réalité et le changement de chanteur. Joel Peters apporte indéniablement un plus, là ou Neil Starr était moins taillé pour ce style « rentre dedans ». Désormais, le chant est plus adapté et rugueux. Une merveille.

Vous l’aurez compris, cet album est une petite pépite en son genre. Pas trop le temps de souffler, on embraye titre après titre sur des riffs acérés, quelques bons solos bien sentis, et une énergie à revendre (de quoi faire pâlir les petits « emo » !).

Le titre « kings of the asylum “ est l’”un des moins rapides, avec une rythmique chaloupée, juste avant la déferlante « The hunt », qui aurait vraiment fait plaisir à notre regretté Lemmy…(J’imagine ce titre avec son chant assez guttural, j’en frissonne).
Ce que j’aime également dans ces albums, c’est bien sur le côté hard rock, mais mélangé à cette petite touche puissante et punkisante (CF « Maniac » et ses « Fuck youuuuu ooooohhhh Fuck youuuu tooooo »).

A vrai dire, difficile de trouver un réel défaut à cet album, tant il est réussi. Vous aimez Feu Motorhead, vous devriez y trouver votre compte. Même si bien sur le charisme d’un chanteur peut faire toute la différence (J’attends de voir si le sieur Joel Peters trouvera sa place).
Un must de rock ‘n roll.