Alors malgré ce que j’ai pu lire sur ce groupe qui le plaçait comme un groupe de Death, moi je trouve que cela ressemble plus à du metalcore, brutal certes, mais malgré tout metalcore. Il est vrai qu’on dénote quelques petites incursions vers le death, mais rien de très flagrant.

Mais malgré cela cet album pourrait faire des émules. Se baladant donc entre le metalcore puissant et le death violent, on retrouve des cotés assez Arch Enemy, mais on peut également aller chercher du coté de Black Daliah Murder ou de The Agony Scene. Bref ça déboîte méchamment ! Les riffs sont extrêmement accrocheurs, bien que encore un peu trop tintés metalcore à mon goût, ils restent un élément fondamental du métal que pratique ce groupe. Au niveau de la rythmique c’est tonitruant ! Le batteur se déchaîne littéralement, assenant autant de blast que de mid tempo très lourds et salvateur. Et puis pour ce qui est du chant, le groupe se voit doté d’UNE frontwoman! Le phénomène est quand même assez rare pour être signalé. Ainsi notre chère Laura Nichol nous envoi des chants à la fois gutturaux et criards, un peu à l’instar du groupe Arch Enemy précédemment cité. La voix est donc parfaitement au rendez vous et est l’ingrédient final indispensable pour que Remains of the Gods soit un album digne de ce nom.

Donc finalement peu de point faible, beaucoup de points forts. Le seul point faible et peut être son coté trop metalcore qui à tendance à lasser à la longue, mais rien d’alarmant. C’est un cd que je conseille absolument à tous les fans de ce style car ils trouveront dans Light This City tout le panel musical qu’ils adorent. Par contre, pour ceux qui ne peuvent plus supporter le metalcore, passez votre chemin car malgré le petit coté death, Light This City reste bien encré dans son style de prédilection.