AAHOUUU, les loups finlandais sont de retour ! sans faiblir, les album splendides se sont enchaînés, progressant sans cesse, tout en conservant ce son glacial typique de la meute venue du nord.

Leur marque de fabrique ? un son à la fois atmosphérique mais puissant, les plages de synthés s’alliant constamment avec une rythmique surboostée et un chant très agressif. « Winternight tragedies » ne fait pas exception à la règle, l’alliance sublime synthé atmosphérique/rythmique ultra rapide…et ce chant, ah ce chant…est toujours bien là ! Les guitares très black sont également présentes et les solos viennent s’intercaler impeccablement au sein de chaque composition.
La grande nouveauté sur ce sixième album réside alors principalement au niveau des vocaux : cette fois, en plus de ce superbe chant très agressif, viennent s’ajouter d’une part un chant plus clair, apparaissant lors de transitions plus lentes, et d’autre part des chœurs apportant une dimension plus épique à certains titres (dont 2. « Verikansa »).

Exit aussi les parties guitares acoustiques appréciées sur les premiers albums, les titres s’enchaînent à une cadence très soutenue, bien aidés par un batteur qui ne lève jamais le pied (sauf sur le somptueux titre 9. « The ancient »). Chaque album de la discographie de Catamenia se distingue par un petit plus par rapports aux autres, en ce qui concerne « Winternight tragedies », il constitue sans aucuns doutes l’album dont les compositions sont les plus intenses et les plus abouties (« Chaos born » restant l’album le plus violent), avec en bonus une petite reprise de Satyricon, pour conclure avec panache…ne reste plus qu’à apprendre à parler finlandais.