GRAND MARCH Back to the wall [ 2024 ] |
||||
CD Album Durée : 37.00 Style : Rock 70's |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 08 avril 2024 , réalisée par IvanJack25 | ||||
En ce début d’année 2024, nous sommes vraiment vernis pour les sorties d’albums de groupes français de tous styles. La qualité est encore au rendez-vous avec ce nouvel album des Alsaciens de Grand March, « Back to the wall », qui nous proposent un beau retour dans les années rock 70’s, voire même 60’s. D’entrée, j’ai été surpris par ce côté vintage, rétro même à l’écoute du premier morceau « Black screen baby », aux sonorités d’un autre temps mais très inspiré. La voix de la chanteuse Hélène Braeuner amène un aspect très différent par rapport à ses consœurs actuelles de la scène rock et pop française. En effet, son timbre est très feutré et reste souvent dans les graves et médiums, ce qui colle très bien au style. L’excellent blues « Vertige » ne me fera pas mentir sur mon appréciation. Au fil des chansons, nous naviguons en terre connue mais peu usitée à l’heure actuelle, dégustant la basse de Lucas Lavarenne assez présente et finement jouée, les guitares aux larges effets chorus de François Bogatto, la batterie qui sonne comme une batterie (enfin !), et les sons d’orgue Hammond et de Piano Rhodes de circonstance se trouvent mis très en avant. J’ai senti un côté Led Zeppelin dans l’ambiance de « Wardays », surtout dans le jeu et le son du batteur Fred Lichtenberger, et « We had it coming » me fait pas mal penser à un bon Deep Purple, voire même aux sensations des premiers Uriah Heep, la « faute » à ce son Hammond pour lequel je n’ai jamais caché mon intérêt sur ces sonorités organiques et indémodables. « Blue lips » me rappelle les Jefferson Airplane, ou carrément les Doors dans la langueur de l’évolution des morceaux. On ressent presque de la nonchalance, ce qui est purement positif, le temps de se poser et d’écouter les moindres notes et la moindre oscillation vocale. La ballade « Twisted ways » se trouve inspirée et très prenante, le chant est divin, il nous transporte de ces belles mélodies et le rythme perdure lentement, à nouveau lancinant et propre à la méditation. Cet album est vraiment roots, vintage, respirant avec bonheur et nostalgie les 60’s and 70’s. Si je pouvais le comparer avec d’actuels compatriotes talentueux, je parlerais de Franck Carducci et sa Fantastic Squad dans la démarche rock coloré, combiné au style également épuré et authentique de leurs cousins alsaciens de Rozedale. Mention spéciale pour Antoine Thépot qui s’éclate totalement sur ses claviers. L’ensemble est fabuleux, chaleureux et très homogène. Ça groove, ça respire, c’est naturel et brut à la fois, ça fait un bien fou ! |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|